Alors que l'Allemagne accueille des investisseurs taïwanais et américains, la France de l'auto semble à la traîne, même si dans d'autres domaines, l'hexagone dépasse son homologue. Mais de l'autre côté du Rhin, l'industrie automobile est plus vitale que chez nous, et sa culture plus inscrite dans le paysage.
Volkswagen prévoit d’augmenter ses revenus de 10 milliards d’euros en simplifiant sa gamme de modèles tout en réduisant ses effectifs et en optimisant les synergies de groupe.
Ils étaient les rois du pétrole, mais la triplette allemande (BMW, Mercedes et Volkswagen) voit le marché de l'Empire du Milieu lui échapper aux profits des marques locales. Sauf qu'il est hors de question de laisser filer un filon à 23 millions de voitures vendues chaque année. Alors, les constructeurs investissent à coups de milliards.
L’ancien patron d’Audi, Ruper Stadler, serait prêt à passer aux aveux concernant le scandale du dieselgate qui a secoué le monde de l’automobile en 2015. Les aveux devraient avoir lieu le 16 mai pour un verdict rendu en juin prochain.
L’un des hauts responsables de Porsche SE, actionnaire du groupe Volkswagen, aurait directement proposé à Vladimir Poutine de construire des Skoda rebagdées en Russie pour relancer son industrie automobile. Le groupe allemand dément toute validation de ce projet en interne.
La Cour de Justice de l’Union européenne a tranché, les propriétaires de véhicules diesel équipés d’un logiciel truqué peuvent réclamer aux constructeurs des dommages et intérêts.
Depuis le refus allemand de signer la future directive interdisant les voitures thermiques en 2035, Bruxelles est en panique. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle fait volte-face ? Quelle est la position des constructeurs d'Outre Rhin ? Une histoire de politique politicienne et d'une puissante industrie automobile qui semble compter les points et se tient prête, quel que soit le résultat de la bataille.
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Qui va à la chasse perd sa place. Alors que les constructeurs occidentaux ont tous fui le marché russe, les marques de l'Empire du milieu y sont plus implantées que jamais. S'ils détenaient 9,6 % de parts de marché avant le conflit ukrainien, ils atteignent un score de 31,3 % en cette fin d'année.
Non seulement la plateforme MEB+ améliorée doit permettre aux futurs modèles électriques de Volkswagen de parcourir jusqu’à 700 km sur une seule charge, mais le constructeur allemand prépare aussi un modèle à zéro émissions coûtant 25 000€ en entrée de gamme.
Le nouveau patron du groupe Volkswagen aurait décidé de retarder la sortie de sa nouvelle plateforme électrique, préférant rallonger la durée de vie de l’actuelle pour faire des économies.
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