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Chasseur de bouchon : être payé pour ne pas prendre votre voiture, ça vous intéresse ?

La congestion aux heures de pointe, cela concerne toutes les grandes villes d'Europe. Et plus encore lorsqu'un grain de sable vient enrayer la machine, du type... un chantier. La solution pourrait provenir d'un système "chasseur de bouchon". On vous explique.

Chasseur de bouchon : être payé pour ne pas prendre votre voiture, ça vous intéresse ?

C'est dans le cadre du chantier du grand Paris que la SGP (Société du grand Paris) dévoile cette idée de "chasseur de bouchon", déjà existante dans certains autres pays (et efficace !), comme les Pays-Bas. Elle est reprise pour être appliquée à la France, et à la région parisienne en premier lieu (oui, on sait, halte au parisianisme, mais l'idée peut marcher partout...).

 

Le constat est simple : aux heures de pointe, la circulation dans les métropoles les plus importantes est déjà saturée. Et si par malheur un grain de sable vient s'ajouter à cela, comme un chantier, une déviation, une fermeture de voie, c'est encore pire. En gros, les difficultés sont exacerbées par le moindre événement. Et ils sont... courants.

L'idée est donc de faire la chasse à ces bouchons. Comment ? En récompensant les automobilistes qui accepteraient de changer leurs habitudes. Et pas d'un simple merci ! Avec de l'argent sonnant et trébuchant. Contrairement à l'idée d'installer un péage urbain, qui est là pour sanctionner financièrement celui qui a vraiment besoin de circuler, on inverse la chose. Et on récompense ceux qui peuvent trouver des alternatives. Ainsi, ceux qui doivent absolument rouler ne sont pas sanctionnés. Une vision bien plus positive des choses. D'ailleurs on parle de péage "positif".

Et la totalité des études le prouve, soustraire ne serait-ce que 5 % des véhicules en circulation donne déjà des résultats visibles en termes de fluidité. Le but serait donc "d'effacer" des véhicules, à certaines heures, sur un périmètre défini.

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Comment cela fonctionnerait-il ? On part d'un constat : les automobilistes roulent aux heures de pointe. Il faut faire découvrir à ceux-là le programme "chasseur de bouchon" (via les employeurs volontaires ou des campagnes de communication). Certains accepteraient d'y participer. Les alternatives sont par exemple de décaler son horaire de départ, plus tôt ou plus tard, pour ne plus rouler pendant les pics de trafic, mais aussi de souscrire au télétravail, ou de se reporter sur un transport en commun (report modal). Pour le moment, malheureusement, ce qui est évoqué est un système uniquement en cas de présence de longs et gros chantiers, pas en tout temps...

 

Un système gagnant/gagnant

L'automobiliste participant serait bien évidemment contrôlé par un boîtier traceur, ou une application installée sur son mobile, prouvant qu'il a modifié son comportement. La preuve apportée, pour chaque trajet évité ou reporté, il serait gratifié d'une somme définie (on parle de 2 euros environ), comme c'est le cas pour une expérimentation du système à Boulogne-Billancourt (chantier de la ligne 15 du grand Paris express), avec aussi la possibilité d'avoir des entrées pour les musées, des réductions sur les transports en commun, les piscines, etc.

Du coup, tout le monde est gagnant. Celui qui modifie son comportement (il gagne de l'argent et même du temps en décalant ses trajets), celui qui ne le modifie pas (il roule mieux), et même la collectivité. Eh oui, car le temps perdu dans les embouteillages coûte aux entreprises en termes de productivité, et à la collectivité en termes de pollution aux conséquences sanitaires réelles. En fluidifiant la circulation, ces collectivités n'ont plus à investir dans des infrastructures coûteuses et longues à construire, et améliorent la qualité de l'air. C'est du gagnant/gagnant. D'autant que les expériences menées dans d'autres pays concluent au fait que jusqu'à 80 % des personnes conservent leurs nouvelles habitudes, même si la gratification disparaît, à la fin du chantier...

Le seul bémol vient de l'acceptation des employeurs à ce système, qui implique plus de flexibilité sur les horaires, et d'envisager le télétravail parfois, et l'on sait être en retard en France sur ce plan.

 

Ici, un reportage de France Télévision sur le système développé à Rotterdam

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