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La voiture autonome, c’est parti ! - Vidéo en direct du salon de Genève 2016

Aide au maintien dans la voie, régulateur auto-adaptatif ou encore freinage automatique : plusieurs constructeurs dont certains généralistes proposent déjà des systèmes de conduite semi-autonome. Tous sont unanimes, la conduite 100 % autonome est LE grand projet de demain. Nous avons profité du salon de Genève, La Mecque de l’automobile, pour enquêter.

La voiture autonome, c’est parti ! - Vidéo en direct du salon de Genève 2016

Autrefois réservée à l’élite, la conduite semi-autonome se démocratise. On pense notamment au régulateur de vitesse adaptatif (ACC) qui ajuste les distances de sécurité avec le véhicule qui vous précède ou encore le maintien dans la voie qui ramène automatiquement le véhicule lorsque celui-ci commet un écart intempestif.

La voiture autonome, c’est parti ! - Vidéo en direct du salon de Genève 2016

La voiture autonome, c’est parti ! - Vidéo en direct du salon de Genève 2016

 

 

Plusieurs constructeurs généralistes comme Nissan, Volkswagen ou Ford proposent déjà ces équipements high-tech dans leur catalogue. Mais qu’en est-il de la conduite 100 % autonome, celle qui vous permettra de traverser la France en jouant aux cartes avec vos enfants ou en regardant le dernier navet de chez Marvel.   

Un marché estimé à 500 milliards d’euros

Nous avons interrogé les professionnels de l’automobile qui misent le plus sur cette technologie. Constructeurs comme équipementiers (Valeo, Bosch, etc.) sont unanimes : la conduite autonome pointera le bout de son nez vers 2020. Ce nouveau marché devrait représenter près de 500 milliards d’euros à l’horizon 2035, si l’on en croit les prévisions du cabinet américain AT Kearney.

Un gros gâteau que les grands groupes envisagent de croquer à pleines dents, à l’image de Daimler qui vient de fonder un nouveau centre technique, le « Tech Center a-drive », qui se consacrera aux technologies dédiées à la circulation de véhicules 100 % autonomes. De plus, Mercedes se donne les moyens de ses ambitions. Avec Audi et BMW, ils ont déboursé 2,8 milliards d’euros pour racheter à Nokia ses cartographies haute définition, précieuses pour les voitures autonomes. Toyota injectera quant à lui 45 millions d’euros sur 5 ans pour développer des voitures plus intelligentes et connectées. Sans oublier Ford, PSA et de nombreux autres.

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La Google Car est aidée par le gouvernement américain
La Google Car est aidée par le gouvernement américain

 

Certains pays comme les États-Unis croient aussi fermement en la voiture autonome - Barack Obama a débloqué 4 milliards de dollars sur dix ans pour accélérer le lancement des voitures autonomes sur les routes américaines et notamment les Google et Apple Car - ou encore la Suède qui autorisera prochainement Volvo à mettre en test une flotte de 100 véhicules autonomes dans les rues de Göteborg.

La technologie est presque prête, du moins pour les grands axes. Seule la conduite en ville avec ses impondérables risque de prendre plus de temps à mettre au point. D’où l'intérêt d’une communication entre les voitures (V2V). En attendant, la conduite entièrement autonome n’est pas pour demain. Pour après-demain peut-être (2020 au plus tôt) si les constructeurs -et leurs fournisseurs- s’entendent sur le V2V, qu’ils intensifient les interactions avec les infrastructures (V2L), qu’ils améliorent la qualité des capteurs et caméras, qu’ils sécurisent à 100 % les données, ou encore qu’ils utilisent des cartographies plus précises.

Mercedes mise énormement sur le développement de la voiture autonome
Mercedes mise énormement sur le développement de la voiture autonome

Il faudra également revoir le cadre institutionnel, comme par exemple modifier la convention de Vienne sur la circulation routière (traité international signé en 1968) afin d’autoriser le pilotage automatique des véhicules au-dessus de 10 km/h, que les législateurs dans chaque pays dépoussièrent lois et code de la route, ou encore que les responsabilités soient clairement établies en cas d’accident. Certains comme Volvo engagent d’ores et déjà leur implication en cas d’accident en conduite 100 % autonome.  

Les Français réticents

N’oublions pas enfin le facteur humain. Richard Candler, spécialiste des technologies avancées chez Nissan, prédit une forte baisse des accidents avec l’avènement de la voiture autonome puisqu’aujourd’hui 90 % des sinistres ont une cause humaine. Une information plus ou moins corroborée par le département américain des transports qui estime que la communication entre eux des véhicules intelligents (communication V2V comme celle du concept Car-IQ de Mercedes) réduirait les risques d’accident de 80 %, au moins pour ces autos connectées bardées d’électronique.

Ces arguments de sécurité et de confort que promet la voiture autonome semblent séduire la majorité des automobilistes, si l’on en croit un sondage réalisé par l'observatoire Cetelem 2016 auprès de 8500 personnes venant de 15 pays. Trois automobilistes sur quatre sont convaincus que la voiture autonome deviendra réalité et ils sont 55 % à se déclarer intéressés par l'achat d'une voiture autonome. En bons Gaulois, les Français s’avèrent plus réservés puisqu’ils sont seulement 41% à se dire prêts à franchir le cap. Jean Savary, l'un de nos rédacteurs, en fait partie. Son dernier article en atteste : "La Google-car ne passera pas par moi".

La voiture autonome arrive inéluctablement

Enfin, une seconde étude cette fois-ci européenne met en lumière la crainte des consommateurs face aux véhicules connectés et au contrôle des données. La plus grande inquiétude des automobilistes (88 %) est la divulgation d'informations personnelles. Viennent ensuite l'usage commercial des données (86 %), le piratage du véhicule (85 %) et sa localisation (70 %). Le chemin est long et semé d'embûches mais les professionnels sont unanimes : la voiture autonome arrive sur nos routes, inéluctablement.

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