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Les voitures pourraient être plus légères si…

En l’espace d’une décennie, le poids moyen des voitures a augmenté d’un peu plus de 4 %. Un chiffre qui pourrait être revu à la baisse, mais qui va prendre le chemin inverse.

Le Lotus Eletre n'affiche pas moins de 2 490 kg sur la balance.
Le Lotus Eletre n'affiche pas moins de 2 490 kg sur la balance.

Les dernières études du ministère de la transition écologique mettent en perspective l’évolution du poids de nos autos depuis 2011, et le résultat n’est guère positif.

Au 1er janvier 2023, le poids moyen est évalué à 1 260 kg, une donnée en constante augmentation depuis ces dernières années. Depuis 2012, la masse a augmenté de 4 %, soit 0,4 % en moyenne par an. Ce n’est pas nouveau, les constructeurs tentent de faire baisser le poids de leurs autos dans chaque domaine (sellerie, insonorisant, caisse…). Seulement, les équipements de confort et de sécurité annulent le plus souvent les efforts fournis.

C’est surtout l’avènement de l’électrification, et des batteries, qui pèsent lourd dans la balance. Ainsi, les véhicules hybrides rechargeables, hybrides diesel simples et électriques sont les plus lourds. Double peine puisque ce sont ceux qui augmentent le plus leur part de marché. Leur poids à vide s’établit en moyenne à respectivement 1 830, 1 670 et 1 520 kg.

La course à l’autonomie de la part des constructeurs à une incidence directe sur le poids. Prenons l’exemple du Mercedes GLC de seconde génération apparue en 2022. Afin d’offrir plus 100 km d’autonomie en électrique dans sa version hybride rechargeable, le constructeur a augmenté la capacité de son accumulateur de 13,5 à 31,2 kWh. Résultat, son poids est passé de 2 030 à 2 335 kg, une augmentation loin d’être anodine, et ceci n’est qu’un exemple.

Évolution des poids moyens par motorisation en France de 2012 à 2023 (en kg)

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Source SDES
Source SDES

 

 

 

 

 

 





Depuis 2012, l’augmentation annuelle des hybrides rechargeables et des électriques a considérablement augmenté, de l’ordre de 1,9 % pour les premières et 2,4 % pour les secondes. C’est bien plus que la moyenne de 0,4 % du poids moyen tout véhicule confondu.

Les modèles uniquement thermiques ne sont pas à citer en exemple, mais leur prise de poids est plus raisonnable. Le poids des modèles essence (1 090 kg) croît en moyenne de 0,6 % et celui des diesel (1 360 kg) de 0,3 %.

Il n’y a que les voitures hybrides simples (1 310 kg) et celles fonctionnant au GPL (1 170 kg) qui suivent une tendance inverse : respectivement - 1 % et - 0,2 %.

Le poids, c’est l’ennemi

Colin Chapman, le fondateur de Lotus, le disait si bien : « light is right ». Ce qui signifie que ce qui est léger est bien. Son but était bien évidemment la recherche de la performance, seulement le gain de poids est un cercle vertueux. Une auto plus légère se satisfera d’un moteur moins puissant, utilisera des pneus moins larges, des freins aux dimensions inférieures, une multitude de composants « amaigris ». Les bénéfices directs seraient une baisse des consommations et du volume de matière première pour fabriquer une auto.

Seulement, la marche forcée vers la mobilité entièrement électrique avec la nécessité de rassurer la clientèle en proposant des rayons d’action toujours plus grands ne va pas dans ce sens.

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