2. Mercedes Classe T (2022) - Sur la route : un peu plus ferme

Pour animer ce véhicule, Mercedes a retenu pour la France un moteur essence développant 131 ch, ainsi que deux diesels de 95 et 116 ch. Tous ces blocs s’accoupleront d’office à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, mais une transmission automatique à 7 rapports d’origine Renault, est disponible moyennant 2 520 €. Mercedes proposera rapidement une déclinaison 100% électrique, baptisée EQT, offrant une autonomie allant jusqu’à 300 km.

A la conduite, le Classe T offre pratiquement le même ressenti qu’un Kangoo. La principale différence se joue au niveau des suspensions, réglées plus fermes, offrant ainsi un meilleur maintien. En contrepartie l’amortissement à faible vitesse est un peu moins indulgent sur les imperfections comparé au Kangoo. Mais rien de bien méchant, le Classe T reste confortable dans l’ensemble et surtout facile à mener. Les trajectoires sont fidèles, le roulis est bien contenu et le freinage est efficace. Il est épaulé par de nombreuses aides à la conduite dont l'aide à la stabilisation en cas de fort vent latéral. Enfin, les bruits d’air typiques de cette imposante carrosserie à haute vitesse sont bien atténués.

Notre version d’essai équipée du moteur diesel de 115 ch (d’origine Renault) est une vieille connaissance. Si le diesel remporte vos faveurs, c’est ce dernier que l’on vous recommande. Il ne rechigne pas à la tâche et se montre relativement sobre. Nous avons relevé une moyenne de 6,7 l/100 km durant notre essai réalisé sur un parcours mixte. La version 95 ch, se montrera un poil juste dans les relances avec 5 passagers à bord. La boite automatique n’est en revanche pas la plus véloce du marché. De plus elle est facturée au prix fort : 2 520 €.