C’est une nouvelle qui nous vient de nos voisins belges que l’on raille souvent. Mais ce serait ici mal à propos. Le site gocar.be relate en effet que le ministre fédéral de la mobilité François Bellot a enterré l’idée du permis à points en Belgique. Pourquoi ? Parce que selon une étude indépendante, la mise en œuvre d’un tel dispositif est estimée à 8 millions d’euros par an. Une décision et des considérants qui nous éclairent sur les prises de décision de ce côté-ci de la frontière en matière de répression routière…

La Belgique nous rappelle ainsi tout simplement que chaque décision portant sur le Code de la route à un coût et que pour amortir ce coût il faut récolter l’argent auprès des automobilistes. Et c’est en étudiant objectivement cette équation avec le souci de gérer en bon père de famille les deniers publics que les Belges ont renoncé au permis à points.
En substance, l’institut VIAS, présenté comme l’ex Institut Belge pour la Sécurité Routière, estime que les frais de mise en fonction du permis à points se chiffreraient à quelque 5 millions d’euros, notamment pour adapter les systèmes informatiques nécessaires au contrôle. Les coûts annuels de fonctionnement avoisineraient ensuite les 8 millions d’euros (7,8 millions).
La suite ne manque pas de sel : pour être efficace, le permis à points nécessiterait la mise en place de plus de contrôles, pas seulement de vitesse, mais aussi en matière de sécurité routière : alcoolémie, téléphone au volant, port de la ceinture… Ce qui nécessiterait plus de personnel sur le terrain. Le ministre Bellot a donc choisi de ne pas porter plus en avant le permis à points.
Chez nous, le permis à points est entré en vigueur sans que l’on sache combien sa mise en œuvre a coûté. Côté étude d’impact, nos dirigeants préfèrent garder le secret des conclusions ce qui revient à nous imposer des oukases. Du genre les 80 km/h à venir sur les routes secondaires…
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Par 360Magnum
Ils ont bien de la chance
Par Kirth Gersen
Pauvres voisins d'outre-Quiévrain. Déjà qu'on les raille souvent, si maintenant on se met à les rayer, ça va laisser des traces.
Par cret477
Sa coute 7.8 millions d'euros mais sa rapporte 1 milliard voilà le but
Par abasc
8 millions par an ? Si c’est la meme chose en FR, c’est que dalle au regard du budget de’ l’ État..
Par ALEA JACTA EST
En réponse à Kirth Gersen
Pauvres voisins d'outre-Quiévrain. Déjà qu'on les raille souvent, si maintenant on se met à les rayer, ça va laisser des traces.
Tout à fait exact ! Je ne sais qui dois "rayer" qui...?!? C'est une bonne blague française celle-là...!
Par cassoulet1
Chez nous l'automobiliste est un taré qu'il faut faire marcher à la trique en tapant dans son porte monnaie.
Et comme c'est un tas de veaux qui finit toujours par rentrer dans le rang en baissant la tête, il n'y a aucune raison de se priver ou de s'emmerder à calculer des conneries de rentabilité. 4 fois le coût de la mesure dans la gueule en TIPP et amendes et basta.
Par henri13enforme
Nous on a des gens qui gaspillent 300000e pour gagner deux heures, une vingtaine de millions à la louche pour remplacer des milliers de panneaux... Des centaines de milliers... Un premier sinistre qui se fait gauler à 150 au lieu de 90 et qui nous donne des leçons de civisme et de démagogie. Et des routes dans un état lamentable.
Par JJ_49
En réponse à abasc
8 millions par an ? Si c’est la meme chose en FR, c’est que dalle au regard du budget de’ l’ État..
Sauf que cet argent aurait pu servir à améliorer le réseau routier;
expl: doubler les rails dans les courbes comme cela est obligatoire depuis 25 ans et empêcher de ce fait des amputations et décès des 2RM ...
Par Sam S_agace
C'est pas un ballot, ce Bellot
Par Sam S_agace
En réponse à abasc
8 millions par an ? Si c’est la meme chose en FR, c’est que dalle au regard du budget de’ l’ État..
Le coût ne serait pas le même en France. Ils sont 11 millions et nous 67 milllions, leur territoire est près de 15 fois plus petit.
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