
Le projet de PSA de se séparer de 1 300 salariés en utilisant la rupture conventionnelle collective devrait obtenir l'approbation d'une majorité des syndicats, condition nécessaire à l'utilisation de ce nouveau dispositif de la réforme du Code du Travail.
La semaine dernière, la direction de PSA a organisé une réunion avec les syndicats pour évoquer les évolutions en matière d'emplois au sein du groupe en 2018. Il était notamment question de 1 300 départs en utilisant la rupture conventionnelle collective (RCC), une mesure apparue avec la réforme du Code du Travail. Avec elle, il est plus simple de se séparer de salariés, sans passer par le licenciement ou le plan social. Mais les RCC doivent avoir l'approbation d'une majorité de syndicats, qui approuvent ou non en fonction des compensations.
Si cela n'a pas été le cas chez l'entreprise de prêt-à-porter Pimkie, pour PSA cela semble être bien parti. Selon les informations de l'AFP, les syndicats FO, CFDT, CFTC et GSEA ont indiqué qu'ils étaient prêts à signer le document actant les RCC lors du comité central d'entreprise qui aura lieu demain vendredi. Et l'ensemble représente 58 % des voix. La CGT s'y oppose, la CFE-CGC n'a pas encore donné sa position.
Selon Christian Lafaye, un représentant FO, cité par le Figaro, PSA a fixé un maximum de 1 300 départs volontaires. Seront visés en priorité les postes liés à la communication, aux ressources humaines, au département juridique ou encore à la direction financière. PSA compte ainsi utiliser les RCC pour réduire ses effectifs dans des métiers où il a trop d'employés voire des métiers amenés à disparaître.
En contrepartie, le groupe s'est engagé à recruter en CDI 1 300 personnes pour d'autres domaines, dont 400 en production afin d'accompagner le succès commercial des nouveaux modèles, ainsi qu'accueillir au moins 2 000 emplois jeunes.
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Par savoyard73000
Parfait ! Tout ce qui flexibilise rend de la compétitivité à une économie française en fort déclin. Il était temps.
Par st-225
Je venais la pour dire que ca m'étonnais que la CGT ai accepté quelque chose comme ça ! Je suis pas déçu
Par mynameisfedo
"La CGT s'y oppose"
non !? sans blague !???
Par pigeonvag
En réponse à savoyard73000
Parfait ! Tout ce qui flexibilise rend de la compétitivité à une économie française en fort déclin. Il était temps.
oui tant que le pole emploi l est, flexible, avec tous ceux qui débarqueront massivement d ici quelques années, avec tous ces foutus humains incapables d être aussi performant que les robots qui les remplaceront, quel avenir radieux pour le tout profit. tu aimeras aussi la puce rfid, la monnaie virtuelle, bref, tout ce qui nous enchainera au système, et nous rendra encore plus esclave. et pour ton info, l économie française est à l agonie, ce n est pas avec cette flexibilité à la con, un terme pratique pour déguiser le déclin économique annoncé, que les choses vont s arrangeront pour les français
Par Entouteobjectivité
Excellente gestion : 1300 departs qui seront judicieusement choisis (les boulets traditionnels : syndiqués jusqu'au cou, contestataires, "35h et pas 1 seconde de plus", etc.), puis ré-embauche de 1300 ultra motivés et qui adhèreront au projet du groupe.
Abaissement des coûts, productivité en hausse, souplesse en hausse, qualité augmentée : le rêve pour tout patron
Par Maître_Yoda
FO craque son slip, comment ça se fait qu'il n'y ait que la CGT qui fait son travail de syndicat ?
Par Maître_Yoda
En réponse à Entouteobjectivité
Excellente gestion : 1300 departs qui seront judicieusement choisis (les boulets traditionnels : syndiqués jusqu'au cou, contestataires, "35h et pas 1 seconde de plus", etc.), puis ré-embauche de 1300 ultra motivés et qui adhèreront au projet du groupe.
Abaissement des coûts, productivité en hausse, souplesse en hausse, qualité augmentée : le rêve pour tout patron
Adhérer = être esclave.
Par Maître_Yoda
En réponse à Entouteobjectivité
Excellente gestion : 1300 departs qui seront judicieusement choisis (les boulets traditionnels : syndiqués jusqu'au cou, contestataires, "35h et pas 1 seconde de plus", etc.), puis ré-embauche de 1300 ultra motivés et qui adhèreront au projet du groupe.
Abaissement des coûts, productivité en hausse, souplesse en hausse, qualité augmentée : le rêve pour tout patron
Il n'en sera rien.
Par nicotdi
En réponse à Entouteobjectivité
Excellente gestion : 1300 departs qui seront judicieusement choisis (les boulets traditionnels : syndiqués jusqu'au cou, contestataires, "35h et pas 1 seconde de plus", etc.), puis ré-embauche de 1300 ultra motivés et qui adhèreront au projet du groupe.
Abaissement des coûts, productivité en hausse, souplesse en hausse, qualité augmentée : le rêve pour tout patron
Quand il s agissait des suppressions de postes chez vw tu racontais pas le même chose , bref tu restes fidèle à toi même ... hypocrite et pas objectif
Par Moukeaf
En réponse à Maître_Yoda
Adhérer = être esclave.
Pas forcément, non. Vous êtes juste dans 2 extrêmes.
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