
Après une première tentative de test échouée l’an passé en raison de problèmes de limitations de vitesse excessive sur la Seine (12 km/h) et de prix du port d’attache, les voitures volante sur la Seine vont bien effectuer des tests dans quelques jours.
Pour beaucoup la Seine représente une façon de décongestionner Paris. Aujourd’hui, il existe les bateaux bus mais l’idée de certains est d’en faire une vraie voie de circulation. C’est ainsi le pari d’Alain Thébault, navigateur et fondateur de la société qui élabore les Seabubbles. Pour rappel, les Seabubbles sont des véhicules 100% électriques pouvant transporter 5 personnes qui ont la particularité de "voler" sur l'eau, un peu à la manière de certains catamarans.
Après la conception d’un premier prototype, la société basée près du Lac Leman en Suisse a construit une seconde génération plus aboutie grâce à la participation de huit experts de la course de bateau de l'America Cup. Leur savoir-faire a ainsi permis de mettre au point un système de stabilisation des engins grâce à des commandes électriques qui actionnent des petits laps. Un dispositif proche de la technologie utilisée sur certains bateaux de compétition.
Après un coup d'arrêt, le projet semble reparti sur de bonnes bases. Ainsi, à la mi-avril, les Seabubbles débarqueront à Paris pour une cession d'homologation de cinq semaines, de mai à juin. La start-up pourra naviguer à 18 ou 20 km/h, selon les tronçons empruntés. De quoi se faire une idée de la viabilité du projet pour une grande ville comme Paris. Parallèlement, Seabubbles poursuit ses tests dans la Rade de Genève. Si tout se passe bien, une centaine de Seabubbles devraient être proposées en précommande d'ici la fin de l'été, pour de premières livraisons au premier semestre 2019. Le prix de ces engins devrait être dévoilé mi-juin, à Paris.
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Par Philippe2446
Technologie intéressante, innovante, sympathique, mais rien à voir avec un catamaran M Pagès. C'est la technologie de l'hydroptère qui est employée, avec ce que l'on appelle des "foils" (véritables "ailes" sous-marines) qui soulèvent le bateau à partir d'une certaine vitesse. Reste à voir ce que cela donne sur la Seine qui est plus agitée quand même que le lac léman (à cause de la circulation fluviale).
Par EllePe
En réponse à Philippe2446
Technologie intéressante, innovante, sympathique, mais rien à voir avec un catamaran M Pagès. C'est la technologie de l'hydroptère qui est employée, avec ce que l'on appelle des "foils" (véritables "ailes" sous-marines) qui soulèvent le bateau à partir d'une certaine vitesse. Reste à voir ce que cela donne sur la Seine qui est plus agitée quand même que le lac léman (à cause de la circulation fluviale).
euh ça dépend du vent... ça peut souffler pas mal sur le Léman !
Les foils pourront-ils se déployer à 20 km/h avec 5 ou 6 personnes à bord ?
Par david66100
elle vole pas vraiment en faite
Par Philippe2446
En réponse à EllePe
euh ça dépend du vent... ça peut souffler pas mal sur le Léman !
Les foils pourront-ils se déployer à 20 km/h avec 5 ou 6 personnes à bord ?
Apparemment, ils sont fixes sur ce bateau, comme sur pas mal de petits bateaux en fait. C'est leur inclinaison qui est variée par ordinateur pour maintenir une hauteur et une assiette stable en dépit des vagues et variations de vitesse. Donc il est sensé naviguer "déjaugé" (le terme consacré) tout le temps sauf quand il s'approche ou quitte un arrêt.
Le "père spirituel" est à voiles et existe sous différentes formes et taille. La plus petite est australienne et s'appelle "International Moth"
https://www.youtube.com/watch?v=xHkPfnhLoZY
C'est le pied absolu comme façon de faire de la voile, mais très très difficile à maitriser (l'électronique qu'on a dans le Sea Bubbles est remplacé par une espèce de truc accroché à la proue qui régule l'inclinaison du foil et donc la hauteur...)
Par raymonda
Le problème ce sont les accès aux quais difficiles, le faible nombre de pontons et le manque de connexions avec d'autres moyens de transport et qui expliquent le peu de succès des batobus. Ces bateaux-gadgets n'y changeront rien.
Par halffinger
"la particularité de "voler" sur l'eau, un peu à la manière de certains catamarans" non non non et re non. C'est n'est pas parce que c'est un catamaran qu'il vole sur l'eau. C'est grâce aux hydrofoiles. Rien à voir avec le nombre de coque. Un bateau à moteur peut en avoir. Une planche à voile peut en avoir aussi. Même un kitte surf. J'ai vu un mono avec des foiles. Ça va très vite mais c'est plus de l'aviation que du nautisme.
Par kidde
Des suppositoires à péniches
Par halffinger
Pour rappel. Ce n'est pas à cause de la vitesse que le projet a capoté. Il y a beaucoup de sections de la Seine ou la vitesse est limitée c'est vrai. La vitesse est limitée à 18 km/h à plus de 20 mètres du bord pour les embarcations qui font moins de 20 tonnes de déplacements d'eau. Sinon effectivement c'est 12 km/h. Hors a 18 km/h la navigation au foils est possible. Il y a des zones où c'est 6 km/h. Par contre chauffeur avec permis fluvial obligatoire (véhicules autonome ou pas) VHF sur canal 10 en veille obligatoire aussi.
Par halffinger
En réponse à raymonda
Le problème ce sont les accès aux quais difficiles, le faible nombre de pontons et le manque de connexions avec d'autres moyens de transport et qui expliquent le peu de succès des batobus. Ces bateaux-gadgets n'y changeront rien.
Exactement. A part promener des touristes. Ces machins ne serviront à rien. Les prix seront délirant. Par contre ça sera le moyen le plus rapide de traverser Paris. D'est en ouest (ou l'inverse, on est pas sectaire) plus vite encore qu'en pince.
Par mwouais
C'est aussi fun qu'inutilement probable.
Pour rejoindre l'administration à Bercy peut-être ?
Avec chauffeur ou autonome ;) non je n'ai pas lu l'article.
avec chauffeur style taxi parisien ou chauffeur de maître ?
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