Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

Un budget de l'automobiliste toujours plombé par les taxes

Dans Pratique / Budget

Stéphanie Fontaine

En France, l'automobiliste participe, bien plus qu'un consommateur habituel, à l'effort fiscal. Chaque année, c'est ce qui ressort du budget calculé par l’Automobile Club Association (ACA). Autres points communs parmi les cinq profils types choisis par l'association : l'achat du véhicule est le poste de dépense le plus lourd dans le budget d'un automobiliste, tandis que les postes assurance et entretien ne cessent de croître. Revue de détail.

Un budget de l'automobiliste toujours plombé par les taxes

L’automobiliste est un consommateur et un contribuable toujours de plus en plus fortement sollicité. C’est en substance la conclusion à laquelle arrive l’Automobile Club Association (ACA), qui publie son traditionnel budget de l’automobiliste ce mercredi.

En raison du "poids des taxes", la baisse du prix du baril de pétrole n’a que trop peu été répercutée à la pompe, fait particulièrement valoir l’ACA. En moyenne sur l’année 2015, le prix du litre hors taxes (HT) du Sans-Plomb 95 a ainsi reculé de 20 %, mais de seulement 8,78 % dans les stations-service, en toutes taxes (TTC). Quand les consommateurs, d’une manière générale, sont taxés à hauteur de 20 % via la TVA, le taux moyen de taxation de l’automobiliste se situe lui entre 30 et 36 %, s’indigne l’association.

Dans le même temps, pour ce qui est des cinq modèles de voiture étudiés par l'ACA, les bonus écologiques ont soit baissé, soit carrément disparu. Celui proposé à l'achat d'une Toyota hybride est en effet passé de 2 384 à 1 445 euros, tandis que les 150 euros "offerts" à l’acquisition d’une Renault Clio Diesel ont été supprimés.

Sans surprise, le premier poste de dépense pour un automobiliste reste celui de l’achat* du véhicule. Pour une Dacia Logan, il représente une part de 37 %, et il varie de 42 à 47 % pour les quatre autres modèles étudiés. Les postes assurance et entretien pèsent également toujours plus dans le budget.

Dans le détail, un propriétaire doit dépenser 4 733 euros pour une Dacia Logan neuve, 5 796 euros pour une Clio essence et 6 011 euros pour une Clio Diesel, avec un kilométrage annuel similaire de 8 344 km. La différence avec la Logan se fait principalement à l’achat (-36 %), l’économie réalisée sur l’entretien (-6 %) étant bien moins importante. L'ACA précise que, selon ses calculs, il vaut le coup de passer à la Clio Diesel plutôt qu'essence à partir de 12 800 kilomètres.

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

Les cinq budgets étudiés de l'ACA

Budget de l'automobiliste 2015
Source : le budget l'automobiliste de l'ACA

Pour les plus gros rouleurs, le budget consacré à une Peugeot 308 Diesel est donné à 7 954 euros, tandis qu'il est de 8 723 euros pour une Toyota Prius. Selon les profils et les modèles, le budget annuel varie ainsi du simple au double.

À noter pour finir que la part de Diesel dans les ventes de voitures neuves continue à fortement décroître. Cela représente désormais moins de 60 %, alors qu'on était à 80 % il y a encore très peu de temps. Forcément, cela commence aussi à se ressentir sur le marché de l'occasion, même si le recul est pour l'heure bien moins important. Sur les 5,5 millions de véhicules d'occasion échangés l'an dernier, il y avait encore 77 % de Diesel. L'inversion de la tendance se confirme en tout cas. De même que les Français roulent de moins en moins chaque année...

Mots clés :

SPONSORISE

Toute l'actualité

Essais et comparatifs

Commentaires ()

Déposer un commentaire