Pour animer cette Superb, Skoda a installé sous son capot pas moins de 6 motorisations (3 essence et 3 diesel)

En essence, on note la première apparition de l’injection directe et la technologie du downsizing. On trouve donc le 1.4 TFSI 125 ch, le 1.8 TFSI 160 ch et le V6 3.6 260 ch. Ces deux dernières peuvent être couplées à une transmission intégrale (+1500 €) et à la boîte DSG (1500 €). Si vous êtes obligé de choisir entre les deux possibilités sur le 1.8, le V6 est pourvu à la fois de la DSG et de la transmission 4x4. 3 puissances aussi en diesel avec des moteurs connus. Il s’agit du 1.9 TDI 105 ch (qui nous semble trop juste), le 2.0 TDI 140 ch (avec ou sans DSG) et le 2.0 TDI 170 ch (avec DSG ou en 4x4)

Essai vidéo - Skoda Superb : le coffre se fait la malle

Pour ce test sur les routes autrichiennes, nous avons eu entre les mains, le 2.0 TDi 170 ch en boîte mécanique à 6 rapports. La première chose qui marque les esprits est la diminution sensible de la sonorité de ce moteur qui a enfin abandonné les injecteurs pompes pour recourir à une rampe commune. Une vraie avancée sachant que les claquements étaient l’un des principaux griefs qui l’on pouvait émettre à l’encontre des moteurs TDI. Aujourd’hui, ces motorisations rentrent dans le rang mais cela ne concerne malheureusement que ce 2.0 TDI 170 ch car les autres conservent l’ancienne architecture.

Pour le reste, on retrouve le côté tonique des moteurs Volkswagen avec des reprises et des accélérations franches grâce notamment au 350 Nm de couple disponible entre 1750 et 2500 tr/min. On regrettera simplement un léger manque de douceur. Un 2.0 dCi 175 ch de chez Renault plus linéaire fait largement mieux. En ce qui concerne les performances, la Superb 2.0 TDI 170 ch atteint 222 km/h en vitesse de pointe et abat le 0 à 100 km/h en 8,8 secondes.

Au final, ce moteur nous paraît comme le mieux adapté à la Superb en attentant peut être une motorisation plus noble. Il permet à la Superb d’avoir des prestations dynamiques satisfaisantes offrant du couple et une large plage d’utilisation. La bonne surprise provient de la consommation. Durant notre essai, nous avons enregistré 7 litres/100 km, une moyenne raisonnable selon nous.