Le bilan consommation de la Prius III s’avère en définitive conforme à nos attentes. Excellent en ville, bon à très bon sur route et acceptable sur autoroute. Avec moins de 6 l/100, en comparaison d’une compacte ou d’une petite familiale Diesel très sobre à boîte automatique ou robotisée aux performances proches, la consommation moyenne sera généralement à peine supérieure (si 1/3 ville, 1/3 route et 1/3 autoroute).

L’hybride de Toyota se révèlera plus sobre si l’usage en circulation urbaine devient majoritaire. Dans ce cas, le budget carburant peut devenir très comparable malgré la vingtaine de centimes supplémentaires du litre de SP95 par rapport au gazole. Reste à prendre en compte pour le calcul du budget global le prix d’achat du véhicule et le coût des entretiens et des réparations. Si la Prius III reste un peu plus onéreuse à équipement égal que la majorité de ses rivales Diesel malgré ses 2 000 € de bonus écologique, elle devrait s’afficher comme plus économique en maintenance à moyen terme (sur 80 000 à 120 000 km) au cas ou sa fiabilité reste au niveau de la Prius II.