Le sondage, réalisé auprès de 6 500 abonnés et adhérents aux deux structures, indique par ailleurs que 54 % des personnes interrogées estiment « très peu probable » ou « peu probable » de se faire arrêter pour un contrôle d'alcoolémie.

Et ils n'ont pas forcément tort puisque la même étude révèle qu'un automobiliste français a la probabilité moyenne d'être contrôlé pour un test d'alcoolémie inopiné tous les 63 000 kilomètres soit une fois tous les cinq ans pour un conducteur moyen qui parcourt moins de 15 000 kilomètres par an.

Alors que l'alcoolémie reste la première cause de mortalité dans les accidents de la route (1 150 décès en 2011), plusieurs associations comme l'ACA ou 40 millions d'automobilistes réclament l’introduction de contrôle antidémarrage. Mais moins de 50 % des automobilistes sont prêts à accepter une telle mesure. Ils ont en revanche 90 % à souhaiter un éthylotest antidémarrage pour les conducteurs de transports collectifs et utilitaires ainsi que pour les automobilistes déjà condamnés pour ce type d'infraction.