En 2006, Audi a écoulé 910 000 voitures décrochant ainsi le 13e record de vente consécutif. Autant dire que la « petite » entreprise d’Ingolstatd est très loin de connaître la crise comme le chantait Alain Bashung. Mieux, l’an passé, Audi a vendu deux fois plus de véhicules qu’il y a 10 ans. On est donc loin de la situation préoccupante de certains constructeurs généralistes. Et l’avenir promet encore de belles heures puisque la marque anneaux prévoit d’élargir ses ventes avec de nombreux nouveaux modèles comme l’Audi A5, un coupé haut de gamme qui viendra faire de l’ombre aux Mercedes CLK et autre BMW Série 6 Coupé, l’Audi R8 ou le renouvellement de l’Audi A4 qui sera officiel à l’occasion du prochain salon de Francfort. Le lancement de la version Roadster s’intègre donc parfaitement dans cette stratégie.

Essai - Audi TT Roadster : plus de plaisir ?

Chez Audi, on ne change pas une équipe qui gagne. Ainsi, en 1999, l’Audi dévoilait la première version du TT Roadster un an après le coupé. Même stratégie pour la deuxième génération. Après le Coupé révélé en septembre dernier, 6 mois plus tard, c’est donc au tour du Roadster de faire son entrée en scène…

Comme le Coupé dont il dérive, le TT Roadster abandonne ses formes arrondies pour adopter des lignes plus tendues et une ceinture de caisse nettement plus haute qui lui donnent une sportivité accrue. Elaboré en même temps que le Coupé, le Roadster ne s’en diffère que très peu esthétiquement. Seules différences : la disparition du toit et l’apparition de deux arceaux chromés légèrement inclinés.