Alors que la mode est au toit rétractable, Audi n’a pas retenu cette solution. Motifs : conserver la fluidité des lignes mais également ne pas alourdir le modèle.

Essai - Audi TT Roadster : plus de plaisir ?

Alors que la capote de la première génération était manuelle sur toutes les versions, le TT Roadster, deuxième du nom, a décidé de remédier à cette lacune avec une capote entièrement automatique. Plus besoin d’action humaine pour la verrouiller au pare-brise. La cinématique de verrouillage-deverrouillage s’effectue en 12 secondes et il est même possible de déployer le toit en roulant jusqu’à 50 km/h.

Autre atout, vous aurez dans cette configuration une capote triple épaisseur qui a le grand avantage de filtrer extrêmement bien les bruits. Parmi les autres bonnes idées, on retiendra également que le premier tiers de cette capote semi-rigide sert de couvre-capote. Inutile donc de passer par la case accessoires.

Essai - Audi TT Roadster : plus de plaisir ?

Cette capote ne grève pas la capacité du coffre puisqu’elle se range dans un compartiment implanté derrière les sièges avant. Les places arrière du Coupé ont pour leur part disparu. Le volume de chargement atteint donc 250 litres c’est à dire une capacité proche de la Peugeot 207. A titre de comparaison, c’est 30 litres de mieux que le précédent TT roadster 2 roues motrices et même 70 litres de mieux que les versions Quattro.

Malheureusement, cette capote n’est pas de série sur toutes les versions. Ainsi, si vous achetez un TT Roadster 2.0 TFSI, vous devrez vous contenter d’une capote manuelle simple épaisseur. La capote automatique nécessite de débourser la modique somme de 1 200 €. Regrettable, vus les tarifs pratiqués par Audi.

Essai - Audi TT Roadster : plus de plaisir ?

L’équipement n’est d’ailleurs pas l’un des points forts d’Audi qui propose une version basique à son modèle et préfère que les clients choisissent eux-mêmes leur dotation. Ainsi, de série, le TT Roadster hérite de 4 airbags, du châssis sport, de l’EDS, de l’ESP, de la climatisation automatique, des sièges sport en cuir, de la centralisation et de la radio CD. Il faudra ainsi passer par les options pour obtenir le filet anti-remous électrique facturé 530 €. Un comble pour un cabriolet. Rien à redire en revanche concernant la finition ou la présentation toujours aussi exemplaire que ce soit dans la qualité des matériaux que dans l’assemblage.

A l’occasion du lancement de cette version, Audi inaugure une nouvelle finition exclusive au marché français dénommée S-Line. Disponible au mois d’avril 2007 sur le Coupé et le Roadster, elle comprend les jantes 18 pouces, le châssis sport S-Line, une nouvelle sellerie cuir, un levier de vitesses raccourci et un pack aluminium étendu. Le surcoût se monte à 3 450 € pour les versions 2.0 TFSI et 1 850 € pour les modèles 3.2 V6.