Les Américains cherchent actuellement des solutions pour répondre aux futures normes antipollution imposée par l'administration Obama, qui a notamment fixé le taux de CO2 moyen à 163 grammes par mile pour 2020 (soit environ 110 grammes par kilomètre). Un chiffre bien éloigné des 95 grammes qu'essaye de faire passer l'Europe, mais cela représente quand même un gros défi pour les constructeurs qui sont présents aux USA.


Pour réussir à répondre à ces normes, les constructeurs, américains en tête, tentent de se lancer dans l'hybride et l'électrique de masse. Le diesel n'est donc pas la préoccupation majeure même si certains y pensent, et cela ne fait pas forcément les affaires du groupe Volkswagen, qui mise énormément sur le diesel en Europe et qui aimerait bien faire progresser les parts de marché du gazole outre-Atlantique.


Audi a donc demandé à un cabinet d'étude indépendant de mener une enquête sur ce que pensent les Américains du diesel. Sur 1600 automobilistes américains sondés, 56 % pensent que le gouvernement « favorise injustement les hybrides et électriques », et 66 % supportent les projets de loi pour rendre les diesels plus accessibles et pour la création d'aides à l'achat de véhicules diesels.


Audi est actuellement le plus gros vendeur de véhicules diesels aux US avec cinq modèles différents. Le constructeur aux anneaux espère pouvoir profiter d'un hypothétique changement de mentalité aux Etats-Unis pour proposer toujours plus de moteurs diesels sur ses véhicules.