A trente minutes de la fin, les trois Audi ravitaillent ensemble, un fait rare et un ballet parfaitement organisé et orchestré par Audi. Une image qui résume un triomphe. Celui d’une stratégie parfaite.


Audi aura été la tortue de cette 78ème édition. Façon de parler car le rythme aura tout de même été très élevé tout au long de l’épreuve. D’autant qu’Audi bat le record de la distance parcourue qui tenait depuis 39 ans.


Une fois l’abandon de la Peugeot n°2 constaté, la messe semblait d’ailleurs prononcée même s’il restait encore beaucoup de temps avant l’arrivée. Après la n°2, ce fut au tour de la n°1 d’abandonner alors qu’elle entretenait encore l’espoir dans le clan Peugeot de pouvoir remonter sur l’Audi de tête, la n°9. Une fois les Peugeot officielles décimées, une troisième place était encore jouable pour la Peugeot Oreca, laquelle partait au charbon, aux mains de l’excellent Loïc Duval. Mais la n°4 allait aussi défaillir.


Au final, pour Audi, ce n’est pas une revanche, c’est un triomphe total (trois voitures au départ qui réalisent un triplé). Et pour Peugeot c’est un revers frappant (trois plus une voitures au départ et sur les deux premières lignes de la grille, aucune à l’arrivée). Audi a asséné, à l’occasion de cette 78ème édition des 24 Heures du Mans et pour cette neuvième victoire de la marque dans la Sarthe, une véritable leçon d’endurance, un récital.

 

NB : Notre suivi de la course a été interrompu sur le coup de 7h du matin pour des raisons techniques.