Essai vidéo -Toyota iQ : le cube à bobos

Sans aucune surprise, le terrain de prédilection de l’iQ est la ville. Il faut dire qu’avec ses mensurations, cela n’a rien d’étonnant. Aucun souci donc pour les manœuvres de stationnement ou la circulation dans les petites rues de Milan grâce à l’excellent rayon de braquage de 3,9 m soit le meilleur du marché avec 0,3 m de moins qu’une Smart pourtant plus courte de 30 cm ! Cela est complété par une excellente direction qui propose un très bon calibrage entre assistance et fermeté et l’on obtient un modèle de citadine.

Là où l’iQ étonne, c’est dans ses capacités sur route. Ceux qui ont déjà conduit une Smart sur autoroute savent les lacunes de cette microcar. Avec l’iQ, rien de tout cela puisque cette dernière se comporte particulièrement bien en se prévalant d’un comportement proche de celui d’une voiture du segment supérieur. Ainsi, la tenue de route est particulièrement agréable mais surtout très rassurante avec un bon équilibre et une stabilité digne du segment B. Les autres domaines où l’iQ impressionne, concerne son insonorisation mais aussi son confort qui est largement au dessus de la moyenne de la catégorie avec des sièges avant offrant une excellent maintien et un bon confort. Sous le capot de l’iQ, on retrouve deux moteurs connus : le 3 cylindres 1.0 de 68 ch de la triplette Aygo, 107 et C1 par exemple ainsi que le 1.4 D4-D de 90 ch.

Essai vidéo -Toyota iQ : le cube à bobos

Pour cet essai, nous avons testé le 1.0 qui représentera le plus gros des ventes. Même si les 68 ch peuvent sembler en théorie un peu légers pour animer l’iQ, dans la réalité, il n’en est rien puisque ce moteur se veut assez tonique. Comme de nombreux trois cylindres, il nous gratifie d’une sonorité bien particulière qui est plutôt séduisante. A l’usage, ce moteur convient parfaitement en usage urbain même s’il se montre un peu creux dans les bas régimes. Ensuite, il fait preuve d’une belle vitalité en n’hésitant pas à monter dans les roues et à propulser l’iQ à une vitesse grandement suffisante pour aborder des trajets sur autoroutes grâce à une vitesse maximale de 150 km/h, même si les reprises peuvent se montrer quelque peu poussives. Une vraie surprise. Relativement polyvalent, ce moteur est également intéressant sur le plan économique avec une consommation moyenne de 4,3 l/100 km/h et des rejets de 99 g de CO2/km, ce qui lui permet d’être éligible à un bonus écologique de 1000 €, soit supérieur à la majorité des concurrentes qui bénéficient pour leur part de 700 €.

A noter que cette offre sera complétée courant 2009 par un nouveau moteur essence. Il s’agira d’un bloc de 1,33 l qui sera couplé à un dispositif Stop & Start.