Alors que Smart vient de fêter ses 10 ans, Toyota se lance aujourd’hui sur le marché des citadines de moins de 3 mètres avec son iQ. Une première concurrente de poids pour la Fortwo. Est-elle aussi révolutionnaire que le constructeur japonais le prétend ?

Un concept tout simplement révolutionnaire !
A son lancement, la Smart avait défrayé la chronique et il pourrait bien en être de même de l’iQ qui avec ses 2,99 m devient tout simplement la berline 4 places la plus petite du monde.

Pour comprendre la méthode du premier constructeur mondial, il suffit de se référer aux mensurations. Avec 2,99 m, une largeur de 1,68 m et une hauteur de 1,50 m, l’iQ est un cube sur roues qui se caractérise surtout par un empattement généreux de 2 m et des portes à faux avant et arrière particulièrement réduits, mais ce n’est pas tout. Le service Recherche et Développement du géant a travaillé sur 6 points afin de rendre cette iQ aussi habitable que possible et donc gagner de la place un peu partout :
- Différentiel moins encombrant à l’avant. Son installation a permis de raccourcir de 120 mm la distance entre le bouclier et la pédale d’accélérateur mais aussi de diminuer le volume du compartiment moteur ainsi que de repousser aux angles de la carrosserie les roues, ce qui réduit les portes à faux.
- Direction à prise de force centrale placée plus haut et plus en arrière pour restreindre encore plus la place prise par le moteur.
- Réservoir ultra plat de 12 cm logé sous les sièges arrière, ce qui a permis de rapprocher le train arrière.
- Dossiers de sièges ultra-minces, ce qui augmente l’habitabilité AR.
- Bloc chauffage/air conditionné ultra compact. Sa taille inférieure de 20% a abouti à l’installation de la planche de bord asymétrique.
- Planche de bord asymétrique et disparition de la boîte à gant dégagent un large espace pour le passager avant droit.
A l’usage
Si Toyota revendique clairement que l’iQ est une 4 places, nous dirons plutôt qu’il s’agit d’une 3 + 1.
En effet, si l’habitabilité avant ne souffre d’aucun reproche avec notamment une largeur aux coudes généreuse, il n’en est pas de même des places arrière qui sont plus sujet à critique.

Ainsi, si le conducteur mesure 1,80 m, il sera possible de loger un passager de la même taille dernière lui mais celui-ci se sentira un peu à l’étroit. Cette place arrière servira donc de dépannage à moins bien sûr que le conducteur soit de petite taille. A droite de l’habitacle, rien à redire. Grâce à l’asymétrie de la planche de bord, le passager avant droit dispose d'une position avancée, qui permet de dégager un maximum de place pour l’occupant arrière.



4 places dans moins de 3 mètres, il n’y a pas de miracle, c’est le coffre qui pâtît de cette situation. Effectivement avec 4 personnes, le volume de coffre se monte seulement à 32 litres. Autant dire, juste de quoi mettre deux sacs à main. Heureusement, les dossiers de sièges arrière se rabattent individuellement pour dégager un coffre plus vaste.
Malheureusement, pour cela, il faudra enlever les appuie-tête car ceux-ci ne s’escamotent pas. Dommage et peu pratique. Une fois cette manœuvre effectuée, vous obtenez 238 litres, c’est beaucoup mieux mais il n’y a plus de place pour les passagers. Une nouvelle fois, il faudra choisir…
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Par Anonyme
Essayée au salon de Paris, contrairement à ce que prétend Toyota, c'est une petite 3 places, mais en aucun cas une 4 places ... ou alors à ce compte là, la 206 CC est une familliale 5 places si on y va par là ...
Par Anonyme
Mort de rire pour le diesel qui est plus poluant que l'essence
Par Anonyme
sorte de twingo plus fun, moins moche surtout à l'intérieur, mais presque en premium du coup (coût plutôt !). plus petite aussi.
Par Anonyme
Je tiens juste a preciser que 4 vraies places dans 3 mètres les anglais l'ont fait en 1959 avec l'austin mini et pour l'instant j'ai pas vu de voitures pouvant rivaliser avec. Il est dommage qu'elle ait disparu au profit de la BMW mini.
Par Anonyme
De meme que fait avec la 500 originale. Mais il faut etre objectif et voir que la mini ou la 500 n'offraient ( et pour cause ) aucune securite passive ni confort moderne. Sachant qu'autrement toutes les voitures actuelles deviennent monstrueuse en taille pour ces imperatifs la ( la megane actuelle est plus grande qu'une R16 plus haut de gamme de 1965 par exemple) on peut souligner la performances des ingenieur de toyota pour la IQ.
Par Anonyme
Jolie réussite, mais était-il absolument nécessaire de faire si court ? D'autant que la largueur, elle, est importante, et le poids est loin d'être négigeable. Sans parler du prix excessif. Il existe déjà sur le marché des véhicules à peine plus long, beaucoup plus habitable, plus performant et moins cher. Le meilleur exemple est, à mes yeux, la Daihatsu cuore (filiale de Toyota) qui dspose d'ailleurs du même moteur que celui de l'I.Q. Cela mérite réflexion.
Par Anonyme
Bravo Toyota, Toyota a bien compri qu'une voiture est rarement pleine! et oui on rentre a à 4 mdr, même ci sa fait mal, ce que ne peut pas offrir Smart avec sa Fortwo! Moi j'en bien une mais SVP je veux un régulateur de vitesse!!!
Par Anonyme
la berline 4 places la plus petite du monde !!!??! comme dit plus haut, ils ont sans doute oublié les mini (ancienne), Fiat 500 et Fiat 126 !! et leur 2.98 m :tourne: ok pour une performance de la part de Toyota, vu les véhicules de nos jours qui tendent plus vers le 5m que le 3 !! mais il faut pas oublier les anciennes générations:fleur:
Par Anonyme
Le concept est intéressant pour un célibataire ou un couple sans enfants: par contre le prix est dissuasif. :cry:
Par Anonyme
Bravo à Toyota et à la jeune équipe TV de Caradisiac; comme quoi on peut faire du video journalisme auto de qualité sans dépenser des fortunes. Milan est de plus une ville assez méconnue à l'étranger,et uniquement présentée dans la presse de mode pour ses maisons de prêt à porter. Même s'il pleut, ça change un peu des essais en Andalousie ou en Afrique du Sud, qui donnent toujours l'impression que les journalistes auto se gobergent aux frais des constructeurs (et donc des acheteurs, à qui on fait in fine payer ces coûteuses manifestations publicitaires de lancement.) Cela dit Milan reste une ville très coûteuse, même lorsqu'on séjourne dans des quartiers plus populaires, et la clientèle visée est celle des bobos. Le magazine Turbo a fait un petit reportage en jouant sur cet aspect branché urbain la semaine passée.
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