Avec un baril de Brent à 103,21 $, les tarifs servis à la pompe ont enfin fini par baisser. En un mois, le super plombé 98 a maigri de 6,2 centimes, son frère du 95 a fondu de 8,3 centimes tandis que le diesel objet de tous les débats et de toutes les convoitises de nos politiques a perdu 7,1 centimes. Ces valeurs relevant de la moyenne sur notre territoire.


Du coup, nous voilà revenu à l'ère 2011. En août de cette année, le prix au litre du précieux liquide affichait des tarifs peu ou prou identiques. Une aubaine alors que cette semaine les ponts ont des airs de viaducs pour s'en aller flâner et voir des proches. Prendre la route quoi, et rouler. Mais attention, de l'avis des experts, l'inflation risque de reprendre très vite. D'ici lundi, 1 ou 2 centimes de plus seront à rajouter en raccrochant le pistolet.


Car le coup de mou du Brent n'aura été que passager. D'ailleurs, saviez vous ? Il faut 7 à 12 jours pour que 75% d’une hausse du cours du gazole raffiné soient répercutés sur les prix à la pompe. Alors que dans le cas d’une baisse, ce délai s’allonge pour atteindre 11 à 44 jours ? Un décalage qui s'explique sûrement de manière technique et objective. Car on ose imaginer la manœuvre bassement vénale...