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Malgré la contestation, l'autoroute A69 va peut-être enfin voir le jour

Dans Economie / Politique / Politique

Olivier Pagès

C'est sûrement la fin d'un long feuilleton judiciaire. La cour administrative d’appel de Toulouse vient de valider l’autorisation environnementale nécessaire à la construction de cette nouvelle autoroute contestée reliant Toulouse à Castres.  

Malgré la contestation, l'autoroute A69 va peut-être enfin voir le jour
Crédit photos : Radio France/Maxppp

Après l'aval du rapporteur public le 11 décembre dernier, c'est au tour aujourd'hui de la cour administrative d’appel de Toulouse de donner son feu ver à l’achèvement de cet axe de 53 kilomètres reliant Castres à Toulouse. 

Cette décision était crainte par les deux parties que ce soient les pro ou les anti A69. Finalement, la justice est allée dans le sens des premiers, qui considèrent cette autoroute, comme indispensable, selon eux, au désenclavement du sud du Tarn. C’est le cas de nombre d’acteurs économiques et d’élus de la région, dont notamment l’actuel ministre des Transports, Philippe Tabarot, fervent défenseur du projet.

Démarré en 2023, le chantier a été maintes reprises perturbées par les manifestants et les opposants. Stoppé par la justice en février en première instance sous le motif que "ce projet ne répondait pas une « raison impérative d’intérêt public majeur", alors qu'il était achevé aux deux tiers, le chantier va donc pouvoir être terminé et les premières voitures devraient pouvoir emprunter cet axe en octobre 2026, ce qui correspond au planning initial. 

Mais attention, tous les recours ne sont pas encore épuisés puisque les opposants vont saisir le Conseil d'état, mais surtout, ils attendent le verdict d'une autre décision juridique prévue pour le 12 janvier prochain. Cette audience a dénoncé les emprises non autorisées du chantier sur 46 zones, soit l’équivalent de 46 hectares et les opposants avaient saisi en urgence la justice par le biais d’un référé pénal environnemental.

Le Procureur avait dénoncé un « trouble grave » à l’ordre public environnemental. avait requis la suspension de tous les travaux sur les zones concernées et réclamé la fin de toute occupation de ces espaces sous-astreinte de 10 000 euros par jour. 

La réponse définitive prochainement

Finalement ce ne sera qu'à la mi-janvier que l'on saura vraiment si cette autoroute verra le jour ou non. Si elle venait à être stoppé, on peut tout de même se demander à quoi servirait les travaux déjà effectués. 

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