Pour Carlos Ghosn, la reprise du marché européen qui s'amorce va forcément pousser à une augmentation de la production en France. Selon ses propres paroles lâchées sur Europe 1 durant le week-end, « il y aura forcément des embauches parce qu'il est impossible de produire 710 000 voitures avec le même nombre de personnes ». Il n'a toutefois pas précisé le nombre d'embauches envisagées en précisant que « tout dépendrait de la cadence avec laquelle on va monter » mais il s'est montré franchement optimiste sur la situation de Renault en expliquant que « quelque soit la façon de regarder les choses, que ce soit sur l'exploitation de Renault, son bilan, sa technologie ou sa gamme, Renault sort plus fort de cette crise. »


Pour mémoire, en échange de contreparties des salariés ayant des effets tangibles sur la productivité, Renault s'est engagé à maintenir ses 5 usines en France et a pour cela revu sa stratégie en nouant des partenariats divers avec les alliés Nissan (Flins produira 50% de Micra) ou Mercedes. Les accords prévoient de produire 710 000 véhicules par an en France d'ici à 2016 alors qu'il n'y en avait que 530 000 en 2012. Renault veut devenir deuxième constructeur européen derrière Volkswagen à très court terme.