L’ambition de rendre les radars efficaces 24/24 est tellement d’actualité que le ministère des Transports a nommé une chargée de Mission "systèmes contrôles/sanctions" pour étudier le dossier. Un domaine où la France (Cocorico !) serait pionnière en Europe.

Car l’ambition n’est pas seulement d’automatiser les contrôles mais aussi de systématiser le traitement des procès-verbaux. Cela passe par des logiciels de reconnaissance d’image et une automatisation des éditions de PV. L’objectif est que toute constatation d’infraction donne lieu à l’envoi de la photo et du procès-verbal directement à l’adresse du propriétaire du véhicule. Depuis un arrêt de la Cour d’Appel, nul n’est tenu de dénoncer le conducteur pris lors de l’infraction. Mais les textes ont crée une "solidarité de peine" entre le propriétaire du véhicule et la constatation de l’infraction. Donc le propriétaire est financièrement responsable des relevés pour excès de vitesse.

Voilà une manne pour l’Etat qui nous laisse penser une fois de plus que l’objectif de "sécurité routière" passe peut-être après des soucis de rentabilité.