Débarqué hier de la tête de PSA Peugeot Citroën, Christian Streiff a accordé une interview aux Echos. En voici quelques extraits.
Christian Streiff évoque d’abord sa surprise de s’être vu remercié par le conseil d’administration du groupe français : « Après les premières rumeurs dans la presse, j'étais allé voir le président du conseil, Thierry Peugeot, qui m'avait dit : « n'écoutez pas les rumeurs, poursuivez votre tâche ». J'étais donc entièrement tourné vers mon travail dans l'entreprise, jusqu'au coup de téléphone de dimanche midi. Je suis rentré à Paris, et je n'ai rencontré les représentants de la famille Peugeot que ce lundi matin. J'ai été mis devant le fait accompli, sans la moindre discussion préalable. »
Streiff déclare avoir « le sentiment d'avoir bien adapté le dispositif industriel à la crise, tout en redonnant une dynamique à l'entreprise ». Il avoue avoir « clairement mis le groupe sous tension ». Ajoutant : « Et il a encore besoin de l'être, en particulier la marque Peugeot (…). Il y a des cadres que mes actions ont dérangés. Il faut avoir la force de ne pas les écouter, et d'avancer quand même. »
Peut-être Christian Streiff n’a-t-il pas assez pris en compte la famille Peugeot ? « J'ai, sans doute, commis l'erreur d'avoir sous-estimé la spécificité de ce groupe familial, avec de nombreux membres de la famille au conseil, mais aussi dans l'entreprise elle-même. »
Quant aux rumeurs évoquant une sanction politique, Streiff l’écarte : « Je ne pense pas que l'Etat soit intervenu à aucun moment. »
Source : Les Echos

![Christian Streiff se confie aux Echos [morceaux choisis]](https://images.caradisiac.com/logos/6/9/7/7/126977/S7-Christian-Streiff-se-confie-aux-Echos-morceaux-choisis-30782.jpg)













Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération