Bertrand Delanoë croit sincèrement en son projet Autolib’: alors que les concurrents s’entredéchirent pour un Vélib’ potentiel en banlieue, l’actuel Maire de Paris prend les devants pour son nouveau bébé. D’après lui, « la qualité du dispositif viendra de la qualité de l’emplacement des stations (…). Dès le départ, il faudrait les installer en collaboration avec les communes limitrophes. »
Le Maire est favorable à une concertation de toutes les parties concernées par le projet, mais ne se fait pas d’illusion quant aux délais d’une telle négociation : « Je sens que ça va prendre quatre ans de retard à cause d’un excès de conservatisme des autres villes de l’agglomération. »
B. Delanoë compte prendre en charge les frais d’investissement des stations pour plusieurs milliers d’euros, et souhaite mettre en concurrence les constructeurs pour bénéficier de l’offre la plus intéressante : « Les entreprises se sont battues pour Vélib’ ; ce sera la même chose pour Autolib’, car il s’agit là d’une vitrine internationale. » Toujours pour comparer son nouveau projet à Vélib’, il rappelle que seuls 7.000 vélos étaient prévus au départ, alors qu’aujourd’hui on en compte 20.000. Pour Autolib’ ce sera la même chose : il prévoit 2.000 voitures pour commencer, mais espère fortement que ce chiffre sera revu à la hausse.
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