Il faudrait être une vierge effarouchée sortie d'un isolement longue durée pour être surpris des pratiques commerciales des grands groupes industriels planétaires. Nous le savons tous, on ne vend pas au niveau international avec de simples discours et de bonnes intentions. Les pratiques utilisées pour convaincre les clients sont plus généralement "border line", c'est ce que nous montre régulièrement la justice quand elle s'empare de ce genre de dossier. Cette fois-ci, c'est Daimler, donc Mercedes, qui est accusée d'avoir couvert des responsables étrangers de cadeaux somptueux pour parvenir à signer des contrats.
En fait, ce sont d'anciens salariés Chrysler alors propriété du groupe Daimler qui ont dénoncé leur employeur, l'accusant de corruption envers des responsables russes, irakiens, africains, chinois, turcs, égyptiens ...etc lors de négociations internationales. Le système mis en place faisait que les sommes d'argent (plusieurs millions d'euros) nécessaires à payer ces cadeaux transitaient via des comptes bancaires américains, c'est ce qui permet à la justice du pays de mettre en examen Daimler. Cette corruption institutionnalisée était en vigueur de 1998 à 2008 selon la justice.
Daimler s'est refusé à commenter cette nouvelle affaire de corruption, elle se réserve pour l'audition du 1er avril devant les juges US. Toutefois, le système judiciaire américain devrait permettre à l'entreprise allemande de mettre un terme à cette affaire en payant plus de 185 millions de $ d'amende dans le cadre d'un règlement "amiable". Depuis 2006, Daimler a mis en place une organisation interne dont la mission est de renforcer les règles d'éthique au sein de l'entreprise.














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