Gianmario Rossignolo, ancien de Fiat et ex-président de Telecom Italia, a pour ambition de relancer avec l'aide de ses propres fils des grands noms de l'industrie qui ont fait l'histoire de l'Italie. Après avoir discuté en vain du rachat de Bertone, Gianmario Rossignolo est parvenu à reprendre une des usines Pininfarina et vient d'annoncer qu'il était le nouveau propriétaire de la marque De Tomaso qui fut mise aux enchères sans succès au cours de l'été.

L'objectif est donc de faire renaître la marque avec dans les mains un brevet technique qui lui permet de travailler et former l'aluminium beaucoup plus rapidement qu'aujourd'hui, ce qui mécaniquement réduirait les coûts de fabrication. Précisons qu'il était aussi à l'origine de la tentative avortée de renaissance d'Isotta Fraschini en 1996.

La première De Tomaso de la nouvelle ère sera présentée à Genève en 2011 et ce pourrait être un SUV de luxe baptisé Tosca selon le journal italien Libero News. L'objectif est de produire 8000 voiture par an répartis en 3 modèles : le SUV pour 3000 ex, une limousine pour 3000 ex et un coupé pour 2000 ex.

L'investissement serait de 16 milliards d'euros !

De Tomaso va revivre

De Tomaso reste une marque qui a marqué les esprits dans les années 70 sous l'impulsion du tumultueux argentin Alessandro de Tomaso qui se plaisait à marier lignes latines et moteur US. Un cocktail qui n'avait pas que des défauts. Les De Tomaso les plus connues sont la Pantera et la Mangusta mais on n'oubliera pas de citer la voluptueuse Vallelunga et les impressionnantes berlines Deauville et Longchamps. La Guara et la Bigua ne seront produites qu'à très peu d'exemplaires.