Commençons par le cas de Métaltemple, enseigne ancrée à Chambéry et spécialisée dans la fonderie de précision pour l'automobile. En redressement judiciaire depuis février, la société attendait le verdict d'un tribunal de commerce, tout comme ses 202 employés qui étaient 300 en 2007, année d'un premier redressement judiciaire. En 2008, la société B4 Italia avait repris l'activité. En 2010, le directeur opérationnel Gianpiero Colla avait racheté les parts de la société italienne et licencié 57 personnes en 2011.


Heureusement, l'autorité a validé le plan de reprise partielle de la société. Une nouvelle distillée le vendredi 14 juin par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Le même Italien Gianpiero Colla, a décidé de reprendre la quasi-totalité des actifs de l'entreprise au sein d'une nouvelle société spécialement créée pour l'occasion et baptisée MT Technology.Cette solution va permettre de préserver 160 emplois. Mais 36 ce ceux-ci passeront néanmoins à la trappe.


Si l'on souffle chez Métaltemple, on est taciturne chez Preciturn. Nous voilà cette fois en Haute-Loire, à Monistrol-sur-Loire. Le même 14 juin, cette société a été placée en liquidation judiciaire par le Tribunal de commerce. Les éventuels repreneurs ont désormais jusqu'au 28 juin prochain pour se faire connaître. Acteur historique du métier de la visserie par frappe à froid en France, cette société a employé jusqu'à 320 personnes à l'apogée de son demi-siècle d'existence. Il sont à présent seulement 54 survivants à craindre pour leur sort. Le tribunal tranchera le 12 juillet prochain.