Vous pensiez que la Yaris était une gentille citadine sans aucune velléité sportive ? Eh bien détrompez-vous. Avec ses 420 ch, elle peut devenir démoniaque.

Mise à part la GT86, il n’y a pas de sportive chez Toyota. Pourtant, la marque dispose d’un riche passé dans ce domaine et est engagée actuellement en championnat du monde d’endurance. Devenu le leader du véhicule hybride, le constructeur japonais nous propose aujourd’hui un concept mariant sport et hybridation.


Vidéo en direct du salon de Francfort 2013 - Toyota Concept Yaris Hybrid R : méchante

Vidéo en direct du salon de Francfort 2013 - Toyota Concept Yaris Hybrid R : méchante

 


Comme nous avions pu le voir sur les premières images, ce concept est surprenant car il est basé sur la Yaris, la citadine de Toyota. Il dispose d’un look spectaculaire, dû notamment à un bouclier avant impressionnant, avec une large prise d’air à la façon d’une Ford Fiesta ST entourée par des projecteurs à LED. Le reste est plus discret, si ce n’est les jantes 18 pouces chaussées de Michelin Pilot Sport Cup en 225/40. Un choix qui s’explique par le fait que le manufacturier français sera le partenaire pneus de la Toyota TS030 Hybrid engagée en championnat du monde.

Vidéo en direct du salon de Francfort 2013 - Toyota Concept Yaris Hybrid R : méchante

Dans l’habitacle, ambiance sport garantie avec une planche de bord recouverte d’alcantara bleu. Une teinte et un coloris que l’on retrouve aussi sur les sièges baquets Recaro. La touche radicale est délivrée par le levier de la boîte de vitesses séquentielle qui semble sorti d’une épreuve de rallye ou de circuit.

Toutefois, c’est le moteur qui fait parler la poudre car cette frêle Yaris développe la bagatelle de 420 ch. Une puissance obtenue grâce au mariage entre le 1.6 essence conçu par Toyota Motorsport développant 300 ch et deux moteurs électriques identiques à ceux de la Yaris hybride de 60 ch chacun. Le premier alimente les roues avant tandis que le train arrière est propulsé par les blocs électriques. Deux modes de fonctionnement (route ou piste) sont disponibles et actionnables à partir du volant. Dans le premier cas, les moteurs électriques octroient 40 ch supplémentaires pendant 10 secondes et même 120 ch pendant 5 secondes en mode piste.

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Dans le contexte actuel, on ne peut que s'enthousiasmer devant une telle boule de nerfs. On peut se demander toutefois si un tel modèle, particulièrement séduisant sur le papier, serait viable en l'état.