En bref

240 ch

895 kg

51 500 €

Le sport fait partie des gènes d’Alfa Romeo. Malheureusement, depuis de nombreuses années, la marque au Biscione avait abandonné ses premières amours principalement pour des raisons économiques. S'il y a bien eu la 8C produite de 2008 à 2010, force est de reconnaître que la marque ne véhicule plus vraiment une image sportive. Mais comme les Italiens sont persévérants, ils nous proposent aujourd’hui cette 4C, véritable bouffée d’oxygène pour les amoureux de la marque.


Essai  - Alfa Romeo 4C : Elise à la sauce italienne

Dévoilée sous la forme d’un concept à l’occasion du salon de Genève 2011, la 4 C est devenue réalité deux ans plus tard à l’occasion du traditionnel rendez-vous genevois. Conçue par les ingénieurs d’Alfa Romeo mais produite à Modène chez Maserati, cette 4C est un vrai modèle à part entière contrairement aux versions GTA ou Quadrifoglio Verde qui étaient dérivées de versions de série. Dès le premier regard, on remarque ses lignes tout simplement magnifiques. S’inspirant clairement de certains modèles mythiques comme la 33 Stradale ou le concept Scarabeo de 1966, cette 4C se distingue avant tout par le V sur son capot qui se termine au niveau de la calandre, entourée de deux larges prises d’air.


Essai  - Alfa Romeo 4C : Elise à la sauce italienne
Essai  - Alfa Romeo 4C : Elise à la sauce italienne

L’arrière rappelle pour sa part sa grande sœur avec ses deux feux cylindriques, son aileron intégré, sa double sortie d’échappement et son diffuseur. Impossible également de rater l’énorme prise d’air située juste derrière la porte. Autant dire que l’on frôle ici le sans-faute au niveau stylistique. Seuls les projecteurs avant détonnent et sont loin de faire l’unanimité. L’autre particularité réside dans les dimensions particulièrement compactes de cette 4C. Mesurant un peu moins de 4 mètres, elle est haute de seulement 1,18 m mais large de 1,86 m.


Essai  - Alfa Romeo 4C : Elise à la sauce italienne


Faite pour deux occupants, l’habitacle respire le sport avec le volant à deux branches à méplat et la magnifique coque en carbone visible dans l’habitacle. Toutefois, Alfa aurait pu faire quelques efforts au niveau de la qualité des matériaux et de l’assemblage. Ainsi, le frein à main de notre modèle d’essai bougeait beaucoup alors que la voiture avait seulement 2 000 km au compteur. La planche de bord en plastiques durs est très basique. Son design est épuré avec notamment une instrumentation 100 % numérique et une console centrale orientée vers le conducteur. Si on compare cette 4C avec une Lotus Elise par exemple, la création italienne parait moins radicale. Bien évidemment, les aspects pratiques sont réduits à la portion congrue avec seulement un petit coffre placé à l’arrière et aucun rangement dans l’habitacle, même pas de boîte à gants.