Il faut dire que la demande pour les grands véhicules, lourds, consommant forcément plus et donc moins avantageux fiscalement parlant car soumis (souvent) à un malus, est en chute libre en France. Le segment des grands monospaces représente moins de 1 % des ventes. Pourtant, Ford décide de redonner un coup de jeune à ses 2 poulains, d'autant qu'ils se payent le luxe de distancer parfois le roi Espace. Par exemple le S-Max s'est vendu à 4 497 exemplaires en 2009 contre 4 348 Espace court. Il y a donc pour Ford toujours un marché à exploiter, et une demande réelle. D'ailleurs, on nous a affirmé qu'outre ce repoudrage, le remplacement des véhicules par une nouvelle génération était déjà programmé.

Qu'est-ce qui change ?

Essai - Ford S-Max et Galaxy restylés : ils ont le champ libre...

Le S-Max, déclinaison dynamique du binôme, voit ce caractère encore renforcé. Le style évolue peu mais quelques touches par-ci par-là le rendent encore plus sportif. Feux de jour à LED, boucliers et capot redessinés, grille de calandre laquée, contour des vitres chromé y contribuent. Les feux arrière allongés et au décroché prononcé dynamisent le profil.

Pour le Galaxy, le but à été de le rendre plus élégant et visuellement plus haut de gamme. Ainsi calandre et boucliers redessinés, touche de chrome sur cette même calandre et sur les baguettes latérales, nouveaux rails de toit chromés eux aussi, tout comme la poignée de hayon (ouf...!) y parviennent, même si l'ensemble fait presque trop chargé. Autre nouveauté, les feux arrière qui, s'ils ne changent pas de forme, adoptent la technologie LED pour leur allumage.

Essai - Ford S-Max et Galaxy restylés : ils ont le champ libre...

A l'intérieur les évolutions sont communes. L'équipement se voit enrichi à rendre envieux n'importe quel uranium. Toutes les versions reçoivent en série le régulateur avec limiteur de vitesse, le kit bluetooth, le siège conducteur électrique à mémoire ou encore un sympathique éclairage intérieur à LED au design arrondi autant qu'efficace. Les motorisations diesels, elles, adoptent toutes le filtre à particules en série. Des options plus "techno" font leur apparition : un système d'entrée et de démarrage sans clé, une caméra de recul couplée avec le grand écran tactile du GPS, un système de détection de véhicule dans l'angle mort avec loupiote de signal dans les rétroviseurs extérieurs, une sécurité enfant activable à distance électriquement, un système sonore "Premium Sound System" 300 W à 12 HP et caisson de basse, etc…

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Côté motorisations, c'est également Waterloo puisque pas moins de 4 moteurs disparaissent. Les essence 2.3 161 ch BVA et 2.5 Turbo 220 ch disparaissent au profit d'un 2.0 SCTi Ecoboost de 203 ch sur lequel nous allons revenir. Les diesels 1.8 TDCi 125 ch. et 2.2 TDCi 175 ch. sont également écartés pour laisser la place au 2.0 TDCi déjà connu, mais qui se décline désormais en 3 puissances : 115, 140 et 163 chevaux.

Autre nouveauté, les 2.0 SCTi 203 ch. et les 2.0 TDCi 140 et 163 ch. peuvent se voir greffer la transmission Powershift. Déjà rencontrée sur la Focus ou la Mondeo, il s'agit d'une boîte robotisée à double embrayage, du même type que la DSG chez Volkswagen. Le surcoût de cette transmission, s'élevant à 1 700 €, est comparable à ce qui se pratique chez la concurrence. L'agrément lui, nous le verrons, est bon, sans atteindre celui d'une DSG.