Depuis le Taro dans les années 90, Volkswagen avait stoppé son offre Pick-up sur le vieux continent. La marque allemande s’était concentrée alors sur des marchés plus porteurs comme l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Afrique.


Essai vidéo - Volkswagen Amarok : un pro très particulier

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Volkswagen revient aujourd’hui, en outsider sur un marché, qui reste encore confidentiel en Europe et notamment en France. Toyota, Nissan et Mitsubishi trustent les ventes sur le vieux continent. Alors pourquoi ? Pour, qui ? Et comment Volkswagen compte-t-il orienter son offre.

Amarok, qui signifie « Loup » en langue Inuit, est le premier pick-up non dérivé d’un modèle de série. Véritable star en Amérique latine, l’Amarok, a, selon le groupe allemand, le potentiel de séduire la clientèle européenne. Une clientèle de professionnels et de particuliers.

Pour cela Volkswagen a misé sur une offre à trois modes de transmission (4x2, 4x4 intégrale ou 4x2 enclenchable). Un choix jusqu’ici inédit dans la catégorie des pick-up, marquant une volonté de conquête auprès des familles, qui n’ont pas foncièrement besoin d’un franchisseur pur et dur.

D’un gabarit peu courant en Europe, 5,25 m de long et 1,94 m de large, l’Amarok fera son apparition en France courant avril, en version double-cabine. Une version à la TVA non récupérable. La version avec TVA récupérable, en simple cabine, arrivera courant 2011.

Côté design, Volkswagen est resté fidèle à sa réputation. Aucune folie. La face avant entre dans la lignée du groupe (Golf 6, Passat, etc.). L’ensemble se veut robuste mais élégant.

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La benne de l'Amarok dispose d'une surface de stockage de 2,52 M2 et d'une charge utile de 1150 kg


A l’intérieur, on pénètre un habitacle vaste. La visibilité est très bonne et les places avant généreuses en matière d’habitabilité. On apprécie tout particulièrement le moelleux des sièges. Les passagers arrière ne sont en revanche pas si bien lotis. L’espace aux genoux est plus réduit et la banquette quasiment à angle droit. Cette dernière se rabat et peut faire office de coffre pour le transport de bagages ou autres. Et si vous craignez pour le transport d’objets fragiles, Volkswagen propose en option ou en accessoires, les traditionnels couvre-tonneau et hard top. Car rappelons-le, dans 80% des cas, un pick-up est personnalisé.

L’atmosphère s’éloigne de l’esprit utilitaire au profit d’équipements plus modernes et de matériaux moins basiques. Quelques plastiques durs persistent sur la planche de bord, mais, au global, l’intérieur est soigné et qualitatif.

L’âme d’un pick-up c’est évidemment sa benne. Et cette dernière entre dans les standards de la catégorie avec une surface de chargement de 2,52 m2. Amplement suffisant pour y stocker une palette lambda. La version simple cabine pourra accueillir deux palettes côte à côte.

La longueur de chargement atteint 1,50 m et la charge utile peut aller jusqu’à 1,15 tonne. Le petit plus qui séduira les pros sera peut-être l’éclairage de la benne situé sur la lunette arrière. Pour le reste VW a fait dans le traditionnel avec quatre crochets d’arrimage et un volet capable de supporter jusqu’à 150 kg. Toyota Hilux, Nissan Navara et Mitsubishi L200 font aussi bien.