Essai - Seat Altea Freetrack : monospace compact muté en SUV

L’Altea Freetrack repose évidemment sur une architecture de traction-avant, avec un embrayage Haldex qui pourvoit en couple le train arrière (avec un maximum de 50 % et sans temps de réponse perceptible) uniquement quand le besoin s’en fait sentir. Les mécaniques proviennent des versions FR. Une à essence et l’autre Diesel. Cette dernière représentera 95 % des ventes en France. Le 2 litres TDi double arbre et 16 soupapes à injecteurs-pompes de 140 chevaux complètera l’offre au plus tôt début 2008, en deux et quatre roues motrices. Pour 2007, le Diesel proposé est le bon 2 litres 170 ch au couple maxi de 350 Nm disponible dès 1800 tr/min. Plus plein à bas régime que le 140 ch, il se montre surtout plus discret grâce à son injection par rampe commune. Un peu moins frugal, il offre toutefois une sobriété dans la moyenne des Diesel de cette puissance. Sur notre essai, nous avons tout juste dépassé 9 l/100. L’agrément et les performances avec la boîte manuelle à 6 rapports sont honorables. Le 0 à 100 km/h est franchi en 9 secondes, le 1000 DA en 30 secondes et des poussières, tandis que la Vmax dépasse à peine 200 km/h (SCx non communiqué, mais Cx moyen de 0,35, à comparer au 0,39 de la Jeep Compass et au 0,31 de la Toyota Rav4 170 ch).

Le 2.0 litres TFSi (à injection directe d’essence) convient lui aussi parfaitement à l’Altea Freetrack. Très agréable grâce à ses 280 Nm présents entre 1800 et 5000 tours, seule sa consommation qui dépasse 11 l/100 en profitant un peu de son potentiel peut refroidir. Dommage qu’il ne puisse disposer de la boîte DSG comme une Golf GTi. La vitesse maximale atteint 214 km/h en bvm6 et le 0 à 100 km/h est franchi en 8,7 secondes. Pas encore de quoi rivaliser avec un Subaru Forester Turbo, mais ses performances le situent quand-même au dessus de la mêlée des SUV compacts à essence.