Depuis quelques jours maintenant, le GP de France et le GP de Grande-Bretagne sont sur la sellette. Après la disparition, peut-être momentanée, du GP d'Italie sur le circuit d'Imola et l'alternance entre le circuit du Nürburgring et le circuit d'Hockenheim, la partie du calendrier européen du Championnat du Monde de F1 semble être sur le recul. Lors de la réunion entre la FIA et le GPMA, cette question a été évoquée à l'ordre du jour. Avec un représentant européen à la tête du GPMA, on aurait pu penser qu'il s'orienterait vers un plus grand nombre de GP en Europe et sauvegarderait les GP existants qui ont fait l'histoire de la F1. Malheureusement, ce Monsieur a fâcheuse tendance à regarder vers l'Amérique du Nord : « Pour les constructeurs européens, par exemple, l'Europe et les USA sont les plus grands marchés. Il pourrait également y avoir une croissance très rapide en Chine. En Inde, la croissance est beaucoup plus lente. Les Etats-Unis sont toujours le marché le plus important du monde. C'est un secteur où la F1 a toujours quelques faiblesses » De son côté, le Président de la FIA tente de calmer le jeu et s'appui sur les arrangements passés avec la FOM : « D'une part, dans les arrangements existants avec FOM, nous avons une clause qui stipule que la FOM ne peut pas proposer un calendrier qui implique l'annulation d'un événement traditionnel sans le consentement de la FIA. Nous avons un filet de sûreté. Mais je ne doute pas que quand les constructeurs automobiles viendront discuter leur accord, ils s'assureront qu'une partie de leurs intérêts commerciaux sont prises en considération et d'autre part, nous obtiendrons un bon équilibre entre les courses européennes et non-européennes en développant des marchés. Des endroits comme l'Inde, la Russie et l'Amérique Centrale sont des marchés tout très importants. » Le Professeur Burkhard Göschel semble convenir de cet état de fait, mais Max Mosley prévient qu'il y aura discutions tout en protégeant le tout nouvel accord entre les deux parties. « C'est important d'avoir une course en Allemagne, en France, en Angleterre, en Italie et sur un marché qui est très fort comme l'Espagne. Mais nous devons en discuter, parce qu'il y a un nombre limité de courses. L'Europe est toujours une préoccupation très importante pour les constructeurs, de même que les USA. Il va nous falloir en discuter longuement, mais ce n'est pas une chose qui va faire barrage entre nous et les constructeurs. » Source FIA