Mesdames, voici une étude britannique qui décrédibilise encore une fois notre légitimité. Et pour cause : chaque année, se maquiller au volant causerait 450 000 accidents.


Pas besoin d'imaginer la scène tant celle-ci est commune : un peu de mascara lors d’un feu rouge, une petite retouche de gloss dans les bouchons… Nombreuses sont mes homologues féminines à se (re)maquiller en voiture, à mon plus grand agacement. Et pour cause !

D’après une enquête menée par Debra Robson (spécialiste du maquillage permanent) et publiée par le Daily Mail, 46% des femmes* avouent se maquiller au volant sur le chemin du travail, et 43% disent avoir conscience du danger potentiel de cette mauvaise habitude. Cette coquetterie provoquerait en moyenne quelques 450 000 accrochages chaque année au Royaume-Uni !

En règle générale, les incidents relevés sont sans grande importance, mais leur nombre est tout de même aberrant pour quelques retouches de blush. D’autant plus que seuls 14% des femmes sondées estiment que le fait de se maquiller au volant affecte leur façon de conduire.

Le top 3 des produits les plus appliqués devant son rétroviseur ? Le gloss (35%) et le mascara (30%), suivis du traditionnel rouge à lèvres (25%). Acrobatique et ambitieux, l’eye-liner se hisse tout de même à la quatrième place (4%)…


Un manque de temps évident

Les femmes, surtout les mamans, évoquent le manque de temps pour se préparer le matin avec – entres autres - la gestion chronophage des petites affaires du foyer. Il faut donc trouver d’autres moments pour, encore et toujours, faire plusieurs choses en même temps en allant au bureau, que cela soit en voiture, en bus, ou en métro.

Une étude à prendre au sérieux pour les professionnels du maquillage permanent, qui ne manqueront pas de vanter les mérites de ces produits grâce aux précieuses minutes économisées le matin.

A Caradisiac, nous retiendrons juste le caractère dangereux et déraisonnable de ce type de pratique… sans pour autant avoir des préjugés sur toutes les conductrices !


* Echantillon de 1000 femmes interrogées au Royaume-Uni.