Olivier Marleix, vous connaissez ? Cet homme a été appréhendé par la gendarmerie le 28 janvier dernier, alors qu'il roulait à 119 km/h au lieu de 70 sur une départementale. Cependant, il s'en est tiré sans rien. Signalons que M. Marleix est un conseiller général d'Eure-et-Loir, il est maire de la commune d'Anet, et au passage, conseiller technique... auprès de l'Elysée.

Là en principe, je fais ma tirade classique pour dénoncer les passe-droits, les abus, et sur le fait que M. Marleix aurait du écoper d'une amende de 135 euros et de la perte de 4 points sur le permis. Mais au final, à quoi cela sert-il ? Surtout quand on voit la défense du «présumé coupable»:

«J'essaie de respecter les limitations de vitesse , il m'arrive d'être arrêté et verbalisé, comme tout un chacun il ne reste plus que sept ou huit points sur mon permis.»

Non, Monsieur Marleix, pas comme tout le monde. Vous, il ne devrait plus vous rester que 3 points sur votre permis.

Notons toutefois que la gendarmerie locale a fait remonter l'info à la gendarmerie nationale, même si cela n'aura pas de conséquence.


Voilà, on peut retourner à nos occupations, voire reprendre la voiture et respecter scrupuleusement les limitations, car un excès de 1 km/h entraînera une amende forfaitaire de 45 euros, et la perte d'un point.

Monsieur Marleix pourra lui continuer à pratiquer des délits, puisque c'est ainsi que l'on nomme les excès de vitesse supérieurs à 40 km/h.


C'est peut-être cela que l'on appelle justement la justice... à 2 vitesses.