Pour une fois diront les mauvaises langues. Mais ce qui est acquis est que Max Mosley, le toujours Président de la FIA empêtré dans la sulfureuse affaire que l'on sait, n'a pas le moins du monde l'intention de se présenter à l'assemblée exceptionnelle de la Fédération avec l'idée de se démettre de ses fonctions. Revendiquant son droit à vivre une « sexualité décallée », il annonce: « J'ai l'intention de rester et de me battre. »

Certes, il a été pris sous le feu roulant de la critique, a reçu des messages plus ou moins intéressés souhaitant qu'il parte, et ses frasques ont même jeté une ombre sur la réputation générale d'un sport dont il représente les plus hauts intérêts.

Formule 1: Mosley n'a pas l'intention de subir

Mais il dit qu'on lui a aussi fait parvenir des messages d'attention et de soutien exsudant l'idée qu'il garde bon le cap et le poste. « J’ai reçu sept lettres de présidents de fédérations me disant que je devrais démissionner. Mais j’en ai reçu plus de personnes qui me disaient que je devais rester. Il serait impossible de ne pas tenir compte de toutes ces personnes, qui représentent une vaste majorité. »

Reste que « de toute façon il n’a jamais été dans mon intention de continuer après mon mandat, en 2009 » finit-il par reconnaître. Alors pourquoi, encore, faire durer le plaisir ?