L’acte de décès a été prononcé comme il a été développé ICI, mais cette chronique d’une mort annoncée depuis le début de la saison laissera des traces. Au Japon, mais aussi au sein d’une Formule 1 aux mœurs décidément bien malades, où tout semble intrigue, complot et chausse-trapes. D’ailleurs, Aguri Suzuki est sorti de sa réserve légendaire pour lâcher que ce milieu était un « un club de piranhas ». Un Aguri qui se dit aussi « fatigué », reconnaissant avoir « vraiment besoin de faire une pause. »
Puis il revient sur ce film dramatique à la fin tragique : « Magma s’est désisté soudainement, et sans aucune explication, et depuis lors j’ai volé partout dans le monde parlant à d'autres compagnies mais ce n’était pas possible d’arriver à un accord. Financièrement, il n’était simplement pas possible de continuer en Formule 1 avec les énormes budgets qu’il faut de nos jours. Nous avions obtenu un accord de base avec Weigl, mais c’était toujours une bataille contre le temps. »

Une bataille où l’on a tout fait pour qu’elle soit perdue d’avance. Car Suzuki n’est pas dupe : "Je ne comprends pas comment Nick Fry doit soudainement faire des commentaires sur tout. Honda était notre soutien financier et il n’est pas le CEO de Honda. »
Honda, justement, se contente de fermer le ban de manière laconique : "Honda a continué de soutenir autant que possible l’équipe. Le départ de Super Aguri F1 Team est très décevant pour nous mais c’était inévitable à moins que l’équipe ne puisse trouver une façon de subvenir à ses propres besoins. Nous tenons à exprimer notre gratitude à Super Aguri F1 Team et à tous les fans qui les ont soutenus. » Pas sûr que la réciprocité de ces derniers soit, dans un tel moment, assurée.














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