Les derniers évènements en date entre Chrysler et Fiat ont certainement été observés de près par les responsables de General Motors qui vivent une situation assez proche. Fritz Henderson, le nouveau PDG, doit remettre son plan fin juin au gouvernement mais nous en connaissons déjà les contours puisque celui est conditionné à l'acceptation par les créanciers du plan de remboursement de la dette.
Visiblement, ces créanciers ne sont pas favorables à ce choix de GM et viennent de faire une contre-proposition qui pourrait les amener à détenir jusqu'à 58% du capital de GM.
GM a contracté une dette obligataire de 27 milliards de $. Les créanciers proposent de transformer ces obligations en capital au prorata de la somme, ce qui reviendrait à leur octroyer 58% du capital. Le plan de GM est différend et leur "offre" au final seulement 10% du capital.
Pour les créanciers, leur plan évite à l'Etat de débourser encore 10 milliards de $ et de se retrouver détenteur de la majorité de GM (une nationalisation en somme). Elle permet en outre une recapitalisation importante du constructeur. Une offre forcément séduisante.














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