Heureusement qu'il ne s'agît là que d'une image car il y a fort à parier que si ce dramatique exercice devait se produire dans la réalité, il n'y aurait pas cher à parier sur le sort de notre pauvre Nelson Panciatici, vraiment pas verni. Car une fois encore, le Français a été victime, au plus mauvais moment d'une qualification primordiale sur le tourniquet de l'Hungaroring, de sa monoplace Durango.

L'exercice avait pourtant bien commencé puisque le Français rentrait aux stands pour chausser son second train de pneus neufs en bonne position, malgré un trafic plutôt dense peu propice à aligner les partiels.

Malheureusement, le pilote Durango va connaitre à nouveau une panne, celle du capteur qui commande le passage des vitesses, ce qui l'a évidemment empêché d’améliorer ses temps. Le voilà relégué à la 22ème place alors que son tour idéal le situait aux alentours de la 14ème place à seulement 6 dixièmes de son expérimenté coéquipier Valsecchi.

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Ces pannes répétitives pourraient cacher un problème plus important que l'équipe Durango va devoir le solutionner au plus vite car depuis le début de la saison ce genre de scénario est devenu une mauvaise habitude, surtout en qualification.

"Je suis vraiment déçu d'avoir connu un problème au plus mauvais moment des qualifications qui a « gâché » le second train de pneus neufs, mais le plus important c'est qu’avec une voiture performante la vitesse était là, je fais confiance à l’équipe pour me donner une bonne voiture peu « gourmande » en pneumatiques pour la course".

Sur un circuit peu propice aux dépassements la course s'annonce difficile, mais son ingénieur Eduardo a peaufiné une stratégie agressive afin de lui permettre de gagner des places.