Il est étonnant de titrer « Greenpeace soutient Mercedes » lorsque l'on se rappelle du nombre d'opérations percutantes que l'association a mené contre les constructeurs automobiles – tels que Volkswagen et même Mercedes- qu'elle accusait de faire barrage à des lois plus restrictives en matière de rejets CO2. Mais ici le sujet est tout autre puisqu'il s'agit du fameux gaz réfrigérant à l'origine de la bataille entre la firme à l'étoile, la France et maintenant l'Europe.


Greenpeace a indiqué soutenir Mercedes dans son refus d'utiliser le nouveau gaz R1234yf que l'ONG accuse d'être polluant et cancérigène. « Je me réjouis que Daimler ait eu le cran de mettre le holà à la nouvelle génération de CFC » s'est réjoui Wolfgang Lohbeck, le spécialiste automobile de l'organisation Greenpeace.


Rappelons quand même que l'interdiction par l'Europe de ce gaz est à l'origine motivée par ses effets néfastes sur l'atmosphère et sa propension à augmenter l'effet de serre.