Le BYD Atto 2 DM-i n’est pas parfait, mais avance de sérieux arguments
Le BYD Atto 2 débarque dans une nouvelle version DM-i qui associe non pas une, mais deux offres hybrides rechargeables pour un prix canon. Le tarif de ce SUV urbain cache-t-il quelque chose ou a-t-il vraiment les moyens de faire trembler la concurrence ?

Sommaire
Note
de la rédaction
13,7/20
En bref
SUV urbain hybride rechargeable
40 ou 90 km d’autonomie
À partir de 26 990 €
Les constructeurs chinois ont une belle capacité d’adaptation. L’Union européenne souhaite que le marché devienne totalement électrique : MG, BYD et consorts débarquent avec une offre large. Finalement, le marché du VE ne tient pas ses promesses : l’hybride rechargeable arrive en renfort.
C’est le cas de BYD qui, en plus de commercialiser un Atto 2 électrique depuis le début de l’année, débarque avec une offre hybride rechargeable. Et pour s’adapter au mieux aux attentes des clients, la marque double l’offre alors même que cette technologie est assez peu répandue dans le segment des SUV urbain. En plus du Kia Niro, du Toyota C-HR et du Jeep Renegade, vous avez désormais davantage de choix avec cet Atto 2 DM-i.
La version la plus sage, Active, reçoit une batterie LFP de 7,8 kWh de capacité lui permettant de parcourir 40 km en tout électrique, un chiffre qui couvre le quotidien des Français, dans une grande majorité. Côté recharge, elle accepte une puissance de 3,3 kW en courant alternatif (de 15 à 80 % en 2,7 heures). Sous le capot, le moteur thermique développe 98 ch tandis que l’électromoteur affiche 197 ch pour une puissance cumulée de 166 ch.
L’autre version, Boost, ici à l’essai va plus loin en électrique grâce à son accumulateur de 18 kWh et 90 km affichés sans brûler une goutte de carburant. En contrepartie, le poids grimpe de 110 kg (1 620 kg), mais la puissance progresse à 212 ch malgré l’emploi de la même chaîne de traction. La puissance délivrée par la batterie est ici plus élevée, permettant à l’électromoteur de mieux s’exprimer. C’est d’ailleurs lui qui transmet sa puissance aux roues avant. Toutefois, le bloc thermique peut aussi le faire, mais uniquement au-dessus de 70 km/h et lorsque le niveau de la batterie est bas.




Un freinage et une suspension à revoir
Pour ce galop d’essai, nous partons avec une batterie pleine sur un itinéraire mêlant ville, route et quelques portions de voies rapides. Après avoir trouvé facilement une bonne position de conduite, on se familiarise avec le système multimédia dont certains menus ne sont guère compréhensibles au premier abord. C’est le cas notamment des aides à la conduite, dont les bips sont omniprésents et agaçants. Une fois certaines de ces béquilles déconnectées, on apprécie la douceur de fonctionnement, inhérent aux voitures électriques. Toutefois, le tableau n’est pas parfait puisqu’il est difficile de réaliser un freinage progressif, qui se solde souvent par une mise à l’arrêt un peu brutal. Enfin, la suspension semble figée, de telle sorte que votre dos est au courant de toutes les imperfections de la chaussée, même celles que vous n’avez pas vues.

Sur la route, la puissance délivrée par le moteur électrique est suffisante. Même si le poids de l’engin reste élevé, les 300 Nm de la chaîne de traction n’ont aucune difficulté à nous transporter. On note également que le grip latéral est plutôt bon, le roulis maîtrisé, mais on apprécierait davantage de retours d’information dans la direction. Ce SUV n’a pas vocation à être mené de façon sportive et pourtant les suspensions, encore une fois, manquent cruellement de moelleux. À noter par ailleurs qu’il redoute les freinages brusques puisque l’attaque de la pédale n’est pas constante. Un pic de puissance intervient au début pour ensuite se stabiliser.
Le rythme plutôt calme adopté nous a permis de constater une autonomie en phase avec les données du constructeur. Après avoir parcouru 53 km, la capacité de la batterie a baissé de 52 %.

Pour le reste de notre parcours, sur route et autoroute, nous avons délibérément augmenté le rythme afin d’essayer le mariage entre l’électrique et le thermique. Il apparaît en premier lieu que le bloc quatre cylindres reste discret, même lors des fortes sollicitations. S’il vient en renfort sous 30 % de capacité de la batterie, l’ensemble n’offre pas le même peps que l’électromoteur seul avec accumulateur plein. Hauts régimes, accélérations moindres, l’agrément de conduite baisse donc d’un cran même si les deux sources mécaniques s’agrègent bien.
Le temps imparti pour cet essai ne nous a pas permis de constater l’agrément lorsque le moteur thermique entraîne directement les roues, ni de mesurer la consommation de carburant, mais l’autonomie en électrique est plutôt flatteuse.
Chiffres clés *
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : --
* pour la version .
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