La société implantée dans le département des Deux-Sèvres avait besoin de collecter entre 1 et 1,5 millions d'euros pour éviter la cessation de paiement. Mais aucune solution n'a pu être trouvée rapporte Le Monde. L'équipementier français était pourtant en négociation avec le constructeur allemand Volkswagen en vue d'un important contrat portant sur la fourniture de pièces détachées.

En grandes difficultés financières depuis 2006 et soutenue par Ségolène Royal en 2007, Heuliez avait été sauvé en 2010 par le groupe BGI qui reprenait alors les principales activités d'emboutissage, ferrage, assemblage et carrosserie tandis qu'un consortium allemand assurait lui la production des véhicules électriques. L'équipementier français se consacrant désormais pour l'essentiel à la transformation de véhicules industriels.

La suite pour Heuliez est malheureusement connue. La société va être placée en redressement judiciaire par le tribunal de Niort qui va nommer un administrateur judiciaire. A lui de trouver de nouveaux repreneurs. Toujours selon Le Monde, deux industriels étrangers sont sur les rangs.