Les J’aime du jour sont ouverts à tous les amours qui touchent de près comme de loin à l’automobile. Notamment aux courses. Et pour évoquer mon amour pour les 24 Heures du Mans, j’ai décidé de changer de ton.

Dans la nuit des 24 Heures les gens fusionnent. Magie ? Non, Il s’agit plutôt des conditions des uns et des autres qui s’égalisent : sur piste, dans les stands, partout autour du circuit, de son enceinte jusqu’au Japon, partout où des gens suivent les 24 Heures, c’est-à-dire qu’ils les vivent.

Où sont nos amours ? Où sont nos repères ? Pourquoi courrons-nous ? D’abord pour l’endurance, tant cette course des 24 Heures du Mans est toujours propice au surgissement, à l’apparition de moments de vérité, lorsque la patience et l’impatience se confondent.

A la nuit succède le jour, au jour la nuit et les 24 Heures durent encore, durent toujours. La magie des 24 Heures c’est un mélange de métaphore, de prémonition et de vie. Les 24 Heures du Mans pourraient durer 48 heures qu’elles dureraient encore et toujours.

Vive les 24 Heures du Mans !