En France, 56 % des ventes sont des autos du segment A (citadines) et B (polyvalentes). C'est dire si notre marché est devenu atypique en Europe (où la proportion d'autos du segment C (compactes) et D (routières) est bien plus importante). Sans forcément aller jusqu'à dire que la France est un marché automobile de « pauvres » comme l'ont titré quelques médias, il faut bien reconnaître que les acheteurs d'autos neuves se tournent de plus en plus vers des autos petites, et donc inévitablement moins chères.


L'intérêt d'une petite citadine comme la Karl est donc pleinement justifié. Opel, qui possède pourtant déjà deux citadines à son catalogue (Adam pour le côté branché, et la Corsa sur le segment supérieur), a de quoi faire, mais le blitz a voulu remplir une nouvelle case avec cette Karl au dessin soigné et aux attributs intéressants. Il faut cependant l'avouer, la découverte de la Karl débute par une déception puisqu'elle n'est disponible qu'en une seule et unique version : cinq portes, 1.0 75 ch et boîte manuelle. Pas de possibilité d'autres mécaniques ou de carrosserie différente, donc, mais la Karl se rattrape dans d'autres domaines.


Dans l'habitacle, tout d'abord, on sent immédiatement l'effort fait par Opel pour rendre cette Karl la plus sérieuse possible et pour avoir une finition digne d'une auto du segment supérieur. En plus de proposer un intérieur réussi, la Karl a droit à des tarifs agressifs et particulièrement bien placés, entre 9990 et 13 650 €. Finalement, il ne manque qu'une motorisation plus puissante (type 90 ch, comme sur la Twingo par exemple) pour qu'elle puisse se sentir à l'aise hors des villes. Elle deviendrait alors une concurrente menaçante pour les stars du segment.


L'Opel Karl est disponible aujourd'hui en concession.