Les chercheurs de l'université de Purdue (Indiana, Etats-Unis) sont actuellement en train de perfectionner un processus permettant de réutiliser le béton. Ils pensent en effet que le recycler aiderait à diminuer de 20% les coûts de construction des routes et de limiter l'utilisation de matières premières telles que le calcaire. Le Département des transports de l'Indiana, partenaire du projet, envisage de le tester pour la construction d'une autoroute.
Le béton recyclé pourrait servir à remplacer l'agrégat vierge ajouté au ciment, à l'eau et au sable utilisé pour le revêtement. En général, les pierres telles que le calcaire sont dans la région transportées depuis une carrière locale, mais ce processus peut être plus difficile à mettre en oeuvre selon les endroits. La technique actuellement à l'étude permettrait de s'en passer. « Rénover une chaussée nécessite d'arracher le béton existant, alors au lieu de mettre l'ancienne chaussée dans des décharges,il est plus logique de recycler », explique Jane Olek, en charge du programme. De quoi économiser de 10 à 20% sur les coûts, sans compter l'économie faite sur les déchets ainsi que sur leur transport.
Les chercheurs travaillent actuellement à l'élaboration du mélange le plus adéquat en terme de durabilité et de sécurité afin de mettre en place un standard. A l'heure actuelle ce sont 400 mélanges dont la résistance à l'eau, au gel et aux produits chimiques est testée. Un rapport complet devrait être disponible dès le début de 2012.














Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération