L'an prochain, la Volt de Chevrolet deviendra le premier véhicule électrique à être commercialisé en Chine en grande quantité. La Chine, qui aimerait se payer une bonne part du gâteau, a décidé à cette occasion d'user d'une technique simple appelée « chantage ». Elle demande en effet à Chevrolet de lui divulguer certains de ses brevets afin que la Volt bénéficie de primes à l'achat.
La Chine demande ainsi à Chevrolet de renoncer à au moins une partie de sa propriété intellectuelle si le constructeur souhaite que la Volt soit éligible à la généreuse prime à l'achat proposée par le gouvernement. En ce qui concerne la fabrication et la vente, ce n'est a priori pas un problème ; GM construit et commercialise déjà un million de véhicules chaque année en Chine. C'est en terme de subventions que le bât blesse car pour que la Volt en bénéficie, le gouvernement souhaite que le pays ait la main-mise sur au moins un des trois composants-clés du véhicule à savoir le moteur électrique, les batteries ou encore l'électronique embarqué.
Evidemment, Chevrolet est plutôt réticent mais se retrouve dans une situation difficile. Le constructeur pourrait en effet toujours vendre sa voiture en Chine, mais passerait à côté d'un généreux bonus de près de 20 000 dollars par véhicule. Un procédé légal ? Pas vraiment si l'on en croit les experts qui affirment qu'un pareil chantage viole les règles de l'Organisation mondiale du commerce. Pour la Chine, si sa technique fonctionne elle ne peut être que positive : un transfert de compétences revient en effet largement moins cher que des investissements intensifs en recherche et développement.
















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