Voilà une étude jugée des plus sérieuses qui jette un pavet dans la marre du motard. D'aucuns de la gente à deux roues propulsées, pensaient, avec son engin ludique, pour le bien de la planète, oeuvrer. D'un oeil sévère, ils regardaient, le représentant caisseux hermétisé qui, lui, lâchons le verbe, polluait. Las ! Du côté de l'Helvétie s'élèvent des voix à nous rendre sur ce point tout contrit.

C'est ainsi que de grands savants nous balancent dans les dents que nos motos dont on est si fier, sont loin d'avoir une gueule d'atmosphère. Pour tout dire, une brêle emet 16 fois plus d'hydrocarbure et 3 fois plus de monoxyde de carbone qu'une voiture.

La poignée à l'index

C'est la conclusion du laboratoire fédéral de recherches et d'expérimentations helvétique dont les membres sont loin d'être des comiques. Pour eux, on en est là parce que les dirigeants ne se sont jamais vraiment penchés sur le cas de la moto, ne l'ayant pas pris en compte comme moyen de transport de masse.

Voilà qui sonne comme un appel dont l'écho pourrait bien prendre la forme de réglementations draconiennes aussi diverses que variée. Or, des normes à l'énorme, il n'y a qu'un pas si bien qu'au vu de ces résultats nos industriels seraient bien inspirés de se mettre à la réflexion.

La poignée à l'index

A défaut, il nous resterait peut être la moto hybride, mais au stade où elle en est, force est de constater que là où il y a l'hydrogène, il n'y a pas encore de plaisir.