Je vous avoue que je n'ai pas été pris de la même excitation qui m'avait envahie en visitant le stand Lamborghini, quand je me suis dirigé vers le stand Lada... et pourtant, j'ai (un peu) revu mon jugement après l'avoir quitté.

Tout d'abord, sachez que Lada a le mérite de proposer 5 nouveaux modèles cette année à Genève, ce qui en fait l'un des constructeurs les plus prolifiques. Certes, les 1117, 1118, 1119 GTi et Hatchback ont quelques ressemblances, pour rester positif... mais deux modèles ont attiré mon attention.

La 1119 GTi par exemple. Cette citadine, au moteur 1.6 litres de 125 chevaux, équipée d'un différentiel à glissement limité (si si !), qui ne pèse que 1050 Kg pourrait bien venir concurrencer quelques petites sportives de ville sujettes à l'embonpoint sans cesse croissant !

Reste à savoir si des éléments comme la fiabilité, la bonne tenue de route et une faible consommation sont au rendez-vous, si c'était le cas, elle pourrait bien jouer les trouble-fête dans un secteur devenu très concurrentiel.

Mais l'attraction principale du stand Lada était la Lada C, pour C-class (rien à voir avec Mercedes, c'est juste la dénomination de la plate-forme), Concept et Coupé.

Ce modèle, qui devrait donner la tendance des futurs modèles de la marque, est nettement plus convaincant au niveau esthétique. Il faut avouer que les 1117 et consorts ont autant de chances de gagner le prix de voiture de l'année que moi l'élection de Miss de Genève.

Mais revenons à cette C, qui même si elle semble quelque peu inspirée d'une Volvo C30 pour l'arrière, a adopté un look résolument sportif. Equipée d'un 2.0 litres, comme Lada devrait en faire bénéficier la version civile, elle pourrait créer la surprise.

Enfin ne pressons pas les choses, Lada semble encore très en retard par rapport aux constructeurs européens, mais disons que le bilan est plutôt positif. Je serai donc tenté d'écrire : doit faire ses preuves !