Depuis 2002, EDF, l’ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et le GART (Groupement des autorités organisatrices de transport) et l’UTP (Union des transports publics) proposent des aides nationales aux collectivités locales et aux autorités organisatrices de transport pour faciliter la mise en place d'opérations de transport de personnes par bus électriques : soutien financier visant à réduire le surcoût que représente un bus électrique par rapport à un bus traditionnel et soutien technique à la définition du projet et à sa réalisation.

Le Conseil général de l’Essonne indique qu'à ce jour, aucun bus électrique ne roule encore en Essonne : il s'est ainsi engagé à développer et favoriser les bus propres, dont les bus électriques, dans le cadre de son Agenda 21 départemental. Lors de l'Assemblée départementale en décembre 2007, il précise qu'il a pris la décision d’apporter une aide financière aux collectivités qui veulent s'équiper de bus électriques, s’ajoutant aux aides nationales : l’octroi d’une subvention à l’achat de ces véhicules représentant 50% de leur coût, la prise en charge à hauteur de 50% des surcoûts d’investissement liés à cette acquisition (adaptation des locaux, formation des conducteurs…) et la prise en charge totale de l’acquisition et du renouvellement des batteries.

Le Conseil général de l’Essonne explique qu'avec cette aide locale, elle aidera les collectivités du département à se doter de bus électriques pour le transport public de voyageurs. D'après lui, les véhicules électriques cumulent les avantages : silencieux, sans émission et très peu énergivores ; ils sont particulièrement adaptés à la circulation dans les centres villes et dans le domaine des transports en commun ; les bus électriques de 15 à 50 places s’affirment de plus en plus comme une solution écologique d’avenir, après la fin annoncée du « tout-pétrole ». Il ajoute que la mise en place de ces modes de transports dans les villes nécessite encore d’importants surcoûts : prix élevé de ces véhicules, adaptation des locaux, formation des conducteurs, stockage et renouvellement des batteries, maintenance…

La Direction Transports et véhicules électriques d'EDF met en avant qu'en 2005, près de 20 villes en France ont déjà mis en service leur réseau de bus électriques et 18 autres villes ont préparé cette mise en service en 2006 : vers 2010 dans le monde, ce sont plus de 2 000 bus électriques qui devraient être en circulation. Elle souligne : "Le développement spectaculaire de l'automobile pour les déplacements urbains depuis les années 60 s'est traduit par une certaine asphyxie des centres villes, l'automobile accaparant la voirie et pénalisant les transports en commun. Sans compter une pollution atmosphérique et sonore devenue très pesante aux yeux des citadins. Les collectivités ont le souci d’améliorer l’accès et les modes de déplacements dans leurs villes, pour décongestionner les centres et diminuer le niveau de pollution, tout en assurant la cohérence avec les projets de rénovation urbains et la demande de nouveaux modes de mobilité par les résidents. Les modes de transport électriques, et en particulier les bus, trouvent naturellement leur place dans cette évolution.

Par ses caractéristiques mêmes, la propulsion électrique évite les émissions locales de polluants, réduit les émissions de gaz à effet de serre et limite le bruit en ville. Le transport électrique est une solution propre répondant dès maintenant aux normes de préservation de l'environnement les plus strictes d’aujourd’hui et de demain. Le bus électrique, par sa maniabilité, sa propreté et son silence, est particulièrement adapté au transport en commun dans les centres-villes, les sites protégés, touristiques ou historiques, pour les liaisons avec les parkings relais." Retrouvez toutes les informations sur le site Internet de la Direction Transports et véhicules électriques d'EDF : www.edf.fr.

(Source : Conseil général de l’Essonne, EDF)