Première explication, le nombre de voitures soumises au malus écologique, celles qui rejettent plus que 136 g de CO2/km, se sont moins vendues. Au premier semestre, les immatriculations de ce type de véhicules ont reculé de 42 % et cette catégorie de véhicules ne représente désormais que 17 % du parc total contre 27 % un an auparavant.
Autre explication avancée, la surestimation du gouvernement des voitures « malussées » : 18,1 % contre 17 % en réalité. Le « malus moyen » a également été surestimé : 1 204 euros contre 743. Si l'on regarde dans le détail les recettes du malus écologique, les principaux donateurs sont les véhicules rejetant entre 156 et 175 g de CO2/km (1 500 € de malus) avec 41,5 millions d'euros de recette et ceux émettant plus de 200 g de CO2/km (6 000 € de malus) qui rapportent 19 millions d'euros.
Le gouvernement s'est également trop avancé sur le nombre de véhicules « bonussés ». Le nombre d'immatriculations, au premier semestre, des voitures bénéficiant du bonus de 550 € (entre 61 et 90 g/km) est de 64 351 contre une prévision de 57 185 sur l'ensemble de l'année ! Soit une dépense de 35 millions d'euros en 6 mois contre 31,5 millions d'euros prévus sur l'année entière. Pour la catégorie bénéficiant des 200 € de bonus (entre 90 et 105 g/km), l'équilibre est presque atteint avec 256 000 véhicules et 51 millions d'euros dépensés (99 pour l'ensemble de l'année).
Pour rappel, le bonus/malus écologique a été lancé en 2008 et n'a atteint l'équilibre budgétaire que l'an dernier. Une performance qu'il ne devrait pas rééditer cette année.














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